Au-delà du plus grand pont de bois de Thaïlande se sont installés des réfugiés birmans, Mons et karens, semblant être là depuis longtemps et bien installés, l’air heureux, souriants, gérant des petits commerces.
A l’entrée de la ville un grand temple abrite des bouddhas géants dorés.
25 km me séparent encore de three pagodas pass et la frontière birmane, je roule d’abord dans un brouillard dense, je passe des groupes d’écoliers mons en tenue orange ou rouge. A part 1 ou 2 côtes, c’est plutôt plat par quelques villages, de belles montagnes calcaires, des resorts par-ci par-là. On pénètre à three pagodas pass par une descente en deux voies formant un terre-plein central. Un marché se tient de part et d’autre et au-delà de la terrasse herbeuse où trônent trois petites pagodes blanches. La frontière sur la droite est fermée. Les locaux vont et viennent en passant derrière le marché et les boutiques de souvenirs. Ambiance assez décontractée. On reconnait les Birmans avec leur poudre de bois sur le visage. On me propose du « waca », qui serait un aphrodisiaque « extra-quality » ! A part un check point 6 km avant le col, je ne vois aucun policier ou douanier.
De retour dans la journée à Sangkla Buri, j’erre encore dans la ville, explorant tous les culs de sac, visitant les temples, et le lendemain, je prends le bus pour Kanchanaburi. Ça fait drôle de se retrouver dans une grande ville. Je veux éviter les resorts de bord de rivière aux nombreuses discothèques et n’hésite pas à débourser 30 € au River Kwai hôtel pour être au calme. Je peux y passer une heure au petit déjeuner pour m’empiffrer et lire le Bangkok Post, journal bien complet, bien informé sur toute l’Asie.
Je pars pour une longue balade à vélo pour visiter les temples perchés le long de la rivière, où naviguent des bateaux de groupes avec haut-parleurs à fond. M’éloignant un peu, je tombe sur un groupe de jeunes femmes suant à couper de la canne à sucre, elles semblent me regarder avec envie.
Du haut des terrasses des temples quasi déserts, la vue sur les rizières est belle. A wat Ban Tham, on pénètre dans le temple par un escalier dans le « ventre » d’un dragon.
A Kanchanaburi, je fais les visites traditionnelles, musées, temples, pont de la rivière Kwai, cimetières militaires, bords de rivières…
Et comme je n’ai pas envie de rentrer à vélo dans Bangkok pas très loin, je prends le train, un vieux train traversant canne à sucre et rizières pour atteindre la non moins vieille gare de Thonburi, d’où je me perds un peu pour retrouver le Nakorn Pink Hôtel dans Samsen.L’avion me ramènera au Sri Lanka le 5 mars 2008 pour une nouvelle balade à vélo.

pont de bois de Sangkla Buri
écoliers mon
col des trois pagodes
Bangkok à Koh Chang, Trat au Laos1, Trat au Laos2, sud Laos1, sud laos2,sud Laos3, sud Laos4, sud laos route 18-1, sud laos route 18-2, sud laos Bolovens1, sud Laos Bolovens2, sud laos Bolovens3, Salavan à route 13, Napong à Vientiane1,Napong à Vientiane2, Thaïlande Nong Khaï à Erewan1, Nong Khaï à Erewan2, Nong Khaï à Erewan3, Nong Khaï à Erewan4, Erewan au col des trois pagodes1, Erewan au col des trois pagodes2