Dans un village aux gens exceptionnellement antipathiques, je me vois gratifier d’un double « fuck you » par un jeune crétin.
La pluie me prend dans les faubourgs de Sibolga, où je pénètre longeant la mer: les maisons de pécheurs sur pilotis, quelques petites plages où ça remue beaucoup en ce samedi. Pour compenser cette mauvaise nuit sous la tente, je me pose deux nuits au Wisma Indah, le meilleur hôtel de la ville, en bord de mer, dans une chambre de luxe à 48 €, une fortune ici. Et ils ont de la bière !
Sur la jetée et l’esplanade du bord de mer, des préparatifs vont bon train. Un triathlon important se déroule demain. Course à pieds et vélo se font en pleine ville dans la circulation pourtant bien dense. De vieux VTT côtoient de beaux vélos de course, quand même assez rares. De vieilles ruelles abritent le marché, je peux assez facilement y faire des photos. Je suis le seul occidental. Plus au nord en bord de mer, on s’affaire à encartonner des tonnes de poisson séché venu de l’ile de Nias en face à quelques heures de bateau. En fin d’après-midi a lieu la remise des prix, puis des chansons, des courses de bateaux à moteurs. Je me restaure dans les petits stands pour des prix dérisoires, où on plaisante sur ma présence, et je ne comprends pas ce qu’ils disent, mais ça n’a pas l’air méchant. Puis les averses dispersent la foule. Beaucoup se retrouvent à Sibolga square où tous les soirs, comme dans toutes les villes, de grands stands sont installés pour faire de la restauration. Poisson/riz, avec des sauces épicées, constituent mon choix favori.
Sibolga à Bukittinggi