Je descends et emprunte le même chemin que les 3 jeunes, dans le doute, puis me retrouvant à proximité de l’autre sommet, je descends dans le brouillard et me retrouve quelques centaines de mètres plus bas devant un précipice, je remonte et me retrouve devant un cratère, je suis cette fois bien perdu. J’essaie de trouver un autre chemin de descente, traverse une sorte de canyon difficilement, atteins un début de végétation, mais ne reconnais pas du tout ce que j’ai passé à l’aller, pas trace de la stèle. Je remonte à nouveau, descends encore un peu plus loin, et cette fois, malgré la pente devenant dangereuse, je décide de continuer, me retenant aux arbustes, les pierres ne tiennent pas. Mais ça devient impossible, je pourrais tomber dans la pente. Je remonte un peu et décide de traverser vers l’ouest, passant encore des canyons et des zones délicates, mais je finis par apercevoir les tentes, ouf ! Sauvé.
Les jeunes, filles et garçons, se préparent à manger. Je leur dis que je me suis perdu mais je ne crois pas qu’ils m’aient compris. Ils m’offrent une bonne soupe aux nouilles, la pluie reste intermittente.
Maintenant le chemin dans la forêt est évident. Je suis en bas vers midi, j’ai bien perdu deux heures à chercher. Cette fois pas de moto, et je dois rejoindre à pieds la route de Bukittinggi. Mais le temps s’améliore, la vue est belle sur le Singgalang, les rizières et les maraichages, où s’affairent les paysans montés à moto. Certains récoltent des tomates et se moquent un peu de moi quand je les prends en photo. Je mange encore dans un petit resto au milieu de locaux bien souriants, puis trouve un minibus pour Bukittinggi, où je raconte mes aventures à Ling, pourtant étonnée de me voir revenir si tôt.
la descente du Merapi