En montant au mirador sur la colline, je constate que la ville vit encore, linge qui sèche, basses-cours, chiens, quelques attelages. Mais ça reste une atmosphère de déclin, la mer frappe sans relâche ce qui reste des quais. C’est pourtant là que Christophe Colomb aurait débarqué à Cuba en 1492, là ou à Baracoa, on ne sait pas vraiment. Des pécheurs partent à la voile en fin d’après-midi malgré les embruns.  Je visite le musée des sciences, existant par la volonté d’un scientifique local : oiseaux empaillés de toutes tailles, coquillages, une baleine, des dauphins, poissons, tortues. Les autres musées sont fermés.
En périphérie le parc éolien ne fonctionne pas, des gens vivent dans des cabanes, une grosse épave git sur le bord. Je goutte un cocktail d’ostiones, petites huitres, marinées dans je ne sais quoi, pas mauvais, mais qui me vaudront une bonne colique !
Je roule un peu sous la pluie pour rejoindre Puerto Padre par Bocas, puis Velasco, parfois sur de la piste boueuse. De Velasco, une bonne route goudronnée mène à Puerto Padre. Combines encore pour une chambre et les repas. Une grande avenue avec terre-plein central traverse la ville, avec ses stationnements pour vélos taxis, et
taxis charrettes à chevaux. Bière pression locale vendue dans des bouteilles plastiques à l’arrière de vieux camions transportant les fûts. Ville sportive où s’entrainent au complexe des tennismen, des haltérophiles, des footballeurs et des gymnastes.
Oscar le cuisinier bavarde volontiers, parle de sa moto russe 50cc, de ses cailles qui pondent beaucoup, et me donnent des infos sur les routes à prendre.

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