La route pour Santiago à encore 80 km, toujours en bord de mer, reste généralement bien trouée, le trafic a augmenté, avec des bus de touristes se rendant dans les hôtels chics de la côte. J’ai accumulé un peu de fatigue. J’arrive à 13h30 à Santiago, la deuxième ville de Cuba. Je m’occupe de suite de ma prolongation de visa, achat d’un timbre fiscal à la banque de crédit de Cespédès dans le centre. 15 mn de queue, on m’envoie à la banque en face, requeue 10 mn, ouf, j’ai mon timbre ! Direction Vista Alegre, je suis le seul étranger, ça va vite, les Cubains font la queue avec les passeports de leurs clients.
Je loge chez un couple de médecins et leur chambre non déclarée. Ils m’ignorent royalement pendant deux jours. Une jeune employée de maisons heureusement affable s’occupe de moi.
A l’Alliance Française, les journaux les plus frais datent de mai 2008, 10 mois ! Et pas d’endroits pour rencontrer les étudiants cubains. J’ai du mal à trouver un coiffeur daignant s’occuper de mes cheveux, et au bar, c’est un peu galère pour me faire servir. Quoiqu’animé, le centre ne m’emballe pas, j’ai préféré Trinidad, Sancti Spiritu, Cienfuegos, et Camaguey. Je visite les musées, en apprenant encore sur l’incroyable histoire de la révolution menée par Castro et ses hommes, soutenus par les populations locales, qui avaient d’abord échoué à Santiago et faits prisonniers à la Moncada.
A Cuba, à chaque retrait au distributeur de billets, on est taxé de 10%, plus les taxes habituelles de la banque française trop gourmande.Sur la route de Guantanamo, j’ai quelques contacts avec des touristes en voitures louées qu’on reconnait aux plaques bordeaux, les autres étant bleues Le trafic reste faible malgré tout, ça monte un peu par endroit, avec toujours quelques charrettes tirées par des bœufs.
J’apprécie le centre aéré de Guantanamo, la place José Marti entourée de  colonnades. Au Paladares Vénus, on me refuse l’entrée en débardeur, heureusement que j’ai quitté le short, mes hôtes me l’avaient fortement conseillé.
A la créméria, une serveuse idiote refuse d’abord de me servir, demandant d’abord avec insistance que je lui donne mes chaussures ! Ça ne semble pas déranger un jeune couple de Cubains venus s’asseoir à ma table. Elle daigne enfin prendre ma commande, me fait attendre pour me servir et ne me rendait pas la monnaie. Je dis au jeune couple que je n’avais jamais vu ça, ils sont un peu gênés, ils la connaissent. J’ai fini par me lever et  réclamer fermement ma monnaie.
Des Allemands, un couple, arrivés à la casa, ne me saluent pas.


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