Il pleut fort dans la nuit et le lendemain, je vais pédaler 140 km sous un temps humide, avalant collines sur collines. Des types occupés dans un champ me crient : « pega, pega duro ! » (Pédale, pédale dur…), avec une certaine agressivité. Je me restaure à la station de bus de Mayari, où la serveuse me demande bizarrement si en France, je pourrais aussi me restaurer à une station de bus sans me faire agresser !
Puis le paysage change et je retrouve les plates plantations de canne à sucre. Il y en a beaucoup moins qu’avant à Cuba, le marché s’étant effondré, les exportations devenues quasi nulles, et les usines ont fermé, certaines transformées en musée pour les touristes qu’il faut bien occuper avec des sites à visiter.
Ça recommence à monter avant Holguín, et direction nord-est, je me prends un bon vent de face sur une route maintenant médiocre. La ville assez étendue possède un petit centre, une belle rue piétonne. Le proprio de ma casa a vécu aux USA et parle avec un accent américain très prononcé. Le centre-ville avec beaucoup de bars, est un peu fréquenté par des jeunes dont certains regardent une vidéo en plein air.
Je prends plein nord direction Gibarra sur la côte par une avenue fréquentée de bon matin par les taxis vélo et charrettes. Maisonnettes de bois dispersées dans les collines, paysage agréable avec ces haies de cactus ; le vent forcit plus j’approche de la côte nord. Des écoliers se laissent prendre en photo puis se font gronder par l’institutrice. Quelques saluts sympathiques, mais comme presque tous les jours, il y a toujours un type pour me balancer des paroles agressives que je comprends rarement. Pas étonnant quand on lit les slogans sur les immenses panneaux en bord de route qui traitent carrément les occidentaux de voleurs et s’insurgent contre le blocus des Américains et leurs alliés. Mais ça reste verbal, et encore rare ; Les touristes peuvent se balader en toute sécurité à Cuba, il y a très peu de vol.
Puis le paysage change et je retrouve les plates plantations de canne à sucre. Il y en a beaucoup moins qu’avant à Cuba, le marché s’étant effondré, les exportations devenues quasi nulles, et les usines ont fermé, certaines transformées en musée pour les touristes qu’il faut bien occuper avec des sites à visiter.
Ça recommence à monter avant Holguín, et direction nord-est, je me prends un bon vent de face sur une route maintenant médiocre. La ville assez étendue possède un petit centre, une belle rue piétonne. Le proprio de ma casa a vécu aux USA et parle avec un accent américain très prononcé. Le centre-ville avec beaucoup de bars, est un peu fréquenté par des jeunes dont certains regardent une vidéo en plein air.
Je prends plein nord direction Gibarra sur la côte par une avenue fréquentée de bon matin par les taxis vélo et charrettes. Maisonnettes de bois dispersées dans les collines, paysage agréable avec ces haies de cactus ; le vent forcit plus j’approche de la côte nord. Des écoliers se laissent prendre en photo puis se font gronder par l’institutrice. Quelques saluts sympathiques, mais comme presque tous les jours, il y a toujours un type pour me balancer des paroles agressives que je comprends rarement. Pas étonnant quand on lit les slogans sur les immenses panneaux en bord de route qui traitent carrément les occidentaux de voleurs et s’insurgent contre le blocus des Américains et leurs alliés. Mais ça reste verbal, et encore rare ; Les touristes peuvent se balader en toute sécurité à Cuba, il y a très peu de vol.
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