En fin d’après-midi, je pars à vélo pour la Boca de Yumuri, par la Baya de Mata, d’autres plages non entretenues, avec des maisons de bois modestes aux toits de palme. La balade en barque doit être bien agréable, mais il est trop tard.
Je pourrai aussi monter à pieds au-dessus de la ville. Les quartiers périphériques sont habités par des familles aux revenus manifestement modestes. Et le soir, je mange des langoustes !
Après Baracoa, la route, d’abord piste, monte et descend pas loin de la mer traversant encore des plantations d’orangers, de cacaoyers, cocotiers, et bananiers, de petits villages aux maisons traditionnelles en bois et aux toits de palme. Après, ça devient désertique et sec, on m’avait prévenu de me charger en eau. J’arrive à Moa, ville industrielle, par une route bordée d’immeubles à 4 étages.
Quelques gestes sympas, puis le port fréquenté par quelques cargos, et les impressionnantes usines de nickel qui déversent des boues rouges dans la mer. Je fais une photo et suis aussitôt rejoint par un policier à moto, me demandant de la supprimer car c’est interdit comme signalé à l’entrée de la zone, je fais semblant.
Je traverse vite Moa, longeant des pipelines où circule une solution à 25% ammoniaqué comme annoncé sur une pancarte, et je quitte la côte pour me diriger sur Sagua de Tanama. On m’y propose une chambre dans un appart mais je décline, laissant les proprios désappointés. Je ne trouve pas un campismo indiqué par un Cubain, et trouve encore à la nuit un coin pour camper bien avant Mayari sous les bananiers cette fois, juste en bas d’un talus de bord de route et j’évite d’utiliser la lampe, la route étant encore fréquentée.
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