Il fait chaud, dans les 30°. Tente ouverte, je suis mangé par moustiques et mouches des sables, tente fermée, j’étouffe. Je m’enduis de crème anti-moustiques. La nuit vient lentement, lentement, je dors en plusieurs épisodes. Le petit matin est juste frais.
Je reprends la route de la côte, souvent défoncée, s’écroulant parfois dans la mer. Des tunnels sont abandonnés, mais c’est beau juste au bord de l’eau bleue. Le soleil tape fort dans l’après-midi par un vent faible. Des petits villages se sont lovés entre les collines. Je rencontre surtout des piétons, des charrettes, des vélos, très peu de véhicules à moteur. Je déguste un poulet/riz au resto de Mirador del Turquino. Ces petits établissements sont rarement signalés dans le guide du routard qui ne mérite plus son nom.
Malgré les sollicitations des habitants, je ne m’arrête pas au campismo de La Mula, trop tôt, je me sens bien à rouler à la vue de ces plages et ces rochers. A Uvero, gros bourg avec beau parc, sa cafétéria, des jeunes veulent se faire prendre en photo, c’est bien la première fois ! Plus loin 3 types occupés à couper de l’herbe, semble m’insulter, j’entends « rico » dans leur flot de paroles agressives.
Je trouve à loger à Chivirico chez un jeune couple avec un enfant, un peu gourmand vue le confort rudimentaire de la chambre, non déclarée. La douche est protégée par un mur de planches bien ajourées, et de la cuisine juste à côté, on peut entrevoir. Au moins, la modestie de la maison permet un contact rapproché avec la famille. Edilberti est astronome. En fait, je dors dans leur unique chambre, eux vont dormir ailleurs pour cette nuit. On discute un peu au petit-déj, œufs, pain beurré, café au lait, mais impossible d’aborder certains sujets.
Je reprends la route de la côte, souvent défoncée, s’écroulant parfois dans la mer. Des tunnels sont abandonnés, mais c’est beau juste au bord de l’eau bleue. Le soleil tape fort dans l’après-midi par un vent faible. Des petits villages se sont lovés entre les collines. Je rencontre surtout des piétons, des charrettes, des vélos, très peu de véhicules à moteur. Je déguste un poulet/riz au resto de Mirador del Turquino. Ces petits établissements sont rarement signalés dans le guide du routard qui ne mérite plus son nom.
Malgré les sollicitations des habitants, je ne m’arrête pas au campismo de La Mula, trop tôt, je me sens bien à rouler à la vue de ces plages et ces rochers. A Uvero, gros bourg avec beau parc, sa cafétéria, des jeunes veulent se faire prendre en photo, c’est bien la première fois ! Plus loin 3 types occupés à couper de l’herbe, semble m’insulter, j’entends « rico » dans leur flot de paroles agressives.
Je trouve à loger à Chivirico chez un jeune couple avec un enfant, un peu gourmand vue le confort rudimentaire de la chambre, non déclarée. La douche est protégée par un mur de planches bien ajourées, et de la cuisine juste à côté, on peut entrevoir. Au moins, la modestie de la maison permet un contact rapproché avec la famille. Edilberti est astronome. En fait, je dors dans leur unique chambre, eux vont dormir ailleurs pour cette nuit. On discute un peu au petit-déj, œufs, pain beurré, café au lait, mais impossible d’aborder certains sujets.
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