On me propose une toute petite chambre à la Sun Shine Lodge, à peine éclairée par une minuscule fenêtre à la vue bouchée sur l’arrière, mais que je prends pour 100 roupies.
Sur le sentier, je n’ai vu que 4 ou 5 trekkeurs, mais de
nombreux yaks descendants bien chargés. Je lis ici sur un des panneaux d’interprétation que ces yaks transportent des équipements sportifs de contrefaçon venus du Tibet tout proche par le col Nangpa, enneigé en permanence à 5700m.
Arrive à la lodge un groupe d’Anglais, ils me regardent mais ne saluent pas. Peu après 9 Français se montreront plus polis.
Je mange puis monte au
monastère collé bien plus haut à la falaise, image impressionnante de loin.
Un moine vient nous ouvrir la porte du temple, que je visite avec un couple d’Israéliens, ça laisse toujours pantois cette richesse de couleurs chaleureuses.
Un texte sur un panneau explique ici aussi les difficultés pour faire vivre l’ensemble, maintenir en état les bâtiments, permettre aux 40 moines, invisibles, de vivre et étudier dans des conditions acceptables.
J’aime beaucoup les murs extérieurs avec les couleurs passées, le rouge de la brique, les jaune, vert et bleu des fenêtres de bois surmontées de rubans blancs.
Je redescends de l’autre côté de la moraine surplombant Thame, pour arriver au village de Thameteng sur le chemin de Nangpa La et du Tibet, village austère où errent quelques gens, mais qui va rapidement s’égayer avec l’arrivée de collégiens rigolards.
A Thame, je vais voir cette grande lagune artificielle alimentée par le torrent, je ne sais pas à quoi elle sert.
Je retrouve les groupes à la lodge où le poêle ne veut pas démarrer.
Les Français partent demain pour Lanfden puis Renjo Pass
.
Leur guide dit que c’est le plus facile des 3 cols (Renjo, Cho, et Kongma), et le plus beau.
Je récupère une bonne couette pour une nuit chaude et douillette.