Pour la première fois je suis vraiment fatigué quand j’arrive à Gokyo, les jambes flageolant un peu. Je récupère vite et change de lodge pour m’éloigner du guide de Dylan trop casse-pieds. Il a même dit à la femme de la lodge qu’il était mon guide !
A la Gokyo resort, je retrouve Sébastien, qui a fait aussi le Gokyo Ri et les lacs. Il part demain à 4h pour monter une deuxième fois au Gokyo Ri pour le levée de soleil sur l’Everest, puis il m’accompagnera jusqu’à Thagnak et Cho La.
A la Gokyo resort, je retrouve Sébastien, qui a fait aussi le Gokyo Ri et les lacs. Il part demain à 4h pour monter une deuxième fois au Gokyo Ri pour le levée de soleil sur l’Everest, puis il m’accompagnera jusqu’à Thagnak et Cho La.
22/04/2010 Gokyo à Thagnak (4700m) 2h
En déjeunant, j’aperçois Sébastien redescendre, on part peu avant 9h. J’ai vu un groupe de quatorze Italiens encadrés partir et on suit leur trace. Le chemin est finalement bien marqué, pas mal fréquenté dans les deux directions. On traverse le glacier en diagonale entre les petits lacs, sous le soleil, rejoint une sorte de vallée entre moraine et montagne, où on prend sud sud est.
On passe un peu tout le monde, et on est surpris de voir déjà Thagnak, bel endroit isolé, ses trois lodges, au pied du sentier qui monte raide sur Cho La. Des yaks paissent à proximité. On loge à Thagnak resort, où arrive peu après le groupe d’Italiens. Accueil moyen. Prix plus élevés ici qu’à Gokyo.
Par 4 fois ce matin, j’ai eu de très légers étourdissements, quand je grimpe et m’arrête brusquement. Je mets ça sur le compte de la légère hypertension que j’ai, ayant pris ma pilule un peu plus tard. Je n’en dis rien à Sébastien. Ça ne se reproduira plus, ni là, ni au cours des autres treks.
On passe un peu tout le monde, et on est surpris de voir déjà Thagnak, bel endroit isolé, ses trois lodges, au pied du sentier qui monte raide sur Cho La. Des yaks paissent à proximité. On loge à Thagnak resort, où arrive peu après le groupe d’Italiens. Accueil moyen. Prix plus élevés ici qu’à Gokyo.
Par 4 fois ce matin, j’ai eu de très légers étourdissements, quand je grimpe et m’arrête brusquement. Je mets ça sur le compte de la légère hypertension que j’ai, ayant pris ma pilule un peu plus tard. Je n’en dis rien à Sébastien. Ça ne se reproduira plus, ni là, ni au cours des autres treks.
Je remonte au coucher de soleil en face sur la moraine. J’aperçois l’ancien sentier qui semble buter sur un lac. Et je regarde en face, en direction de Cho La qu’on ne peut voir d’ici. Au moins le sentier est bien marqué au-début.
Pour Sébastien, c’est la cata, son œil droit devient de plus en plus rouge. On pense à des vaisseaux éclatés. Il décide de redescendre demain sur Phortse, et remontera au camp de base si ça passe.
Je me retrouve seul pour Cho La !
On mange dans une ambiance bruyante, avec tous ces Italiens bavards et conviviaux. Christine et son guide sont arrivés dans l’après-midi, ils vont faire équipe avec un couple suisse, m’invitent à les rejoindre mais je décline. Maintenant je veux le faire seul.Le gardien s’est fait plus sympathique que ce matin, il accepte, à la demande générale, de préparer des petits déjeuners à 4h30, personne n’a envie de passer le col dans le brouillard.
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Pour Sébastien, c’est la cata, son œil droit devient de plus en plus rouge. On pense à des vaisseaux éclatés. Il décide de redescendre demain sur Phortse, et remontera au camp de base si ça passe.
Je me retrouve seul pour Cho La !
On mange dans une ambiance bruyante, avec tous ces Italiens bavards et conviviaux. Christine et son guide sont arrivés dans l’après-midi, ils vont faire équipe avec un couple suisse, m’invitent à les rejoindre mais je décline. Maintenant je veux le faire seul.Le gardien s’est fait plus sympathique que ce matin, il accepte, à la demande générale, de préparer des petits déjeuners à 4h30, personne n’a envie de passer le col dans le brouillard.
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