Aucun village ou habitation sur 30 km. Vers 13 heures, la pluie commence et ça durera jusqu’à Tapan, avec quelques fortes averses. Enfin un resto avec poulet/riz. Ça devient plus plat, avec des zones habitées et quelques « hello mister », sur une route bien meilleure maintenant. Quelques 20 km avant Tapan, toujours sous la pluie, alors que j’admire les eaux tumultueuses d’une rivière longeant la route, la roue avant se bloque dans un énorme nid de poule, je me retrouve éjecté de la selle et projeté devant le vélo, tombant sur le bitume à plat comme une crêpe. Quoique l’épaule et le coude droits soient légèrement douloureux, je pense de suite au vélo, ne constate à priori pas de casse malgré la violence du choc, et repars sentant que quelque chose ne va pas sans réaliser quoi. J’arrive, toujours sous la pluie, à Tapan, où je trouve une chambre dans un penginapan en centre bourg. J’ai mis 8h30 pour faire 68 km ! Je vérifie l’état du vélo et vois de suite que la fourche est tordue, la roue avant touchant presque le cadre. Je décide de retourner la fourche et le guidon, fais un essai et ça semble rouler. Je me dis que ça fera bien les 3 jours jusqu’à Padang, fin de mon voyage.
Malgré les ennuis de fourche et pédale, je parcours les 142 km reliant Tapan à Painan, rencontrant encore un couple de voyageurs à vélo néo-zélandais sur un tour du monde.
glissement de terrain
J’arrive vers 17h dans la ville propre, moderne, avec ses grands boulevards aux terre-pleins arborés ou fleuris. Une grande compétition sportive scolaire s’y déroule et tous les hébergements sont complets. A l’hôtel Indika occupé par des lycéens et leurs profs, dont l’un Eddy, m’aide à faire libérer une chambre. Ambiance un peu bruyante mais bien sympa. Eddy m’invite à manger des spécialités locales au resto où se  préparent les repas des sportifs, et m’aide à trouver un mécano qui me fabrique une goupille costaud pour tenir ma pédale. Il m’emmène en soirée en voiture à la grande plage de Painan en réaménagement. Des  bars servent de la bière. Les lycéens invités par les profs à pratiquer leur Anglais avec moi, ont bien du mal à sortir des phrases.
Je passe la nuit suivante dans un bungalow du losmen Carlos sur la plage de Bungus à une soixantaine de km, que je découvre du haut d’une colline. J’observe les pécheurs tirant les longs filets à la main, puis la pluie. A côté, des types plongent des petits poissons dans des grands bacs d’eau bouillante.

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