De Kersik Tua à Sungai Penuh à Padang
Je quitte Kersik Tua par beau temps, le cône du Kerinci dégagé semblant protéger les plantations de thé que je longe sur une dizaine de kilomètres. Coupeurs et coupeuses me sourient volontiers. Ça  descend le plus souvent puis c’est plat sur une vingtaine de kilomètres. Descendu sous les 1000m, je retrouve les rizières, en pleine récolte, aux pieds de montagnes abritant les villages dans les pentes. La circulation s’intensifie à mesure que j’approche de Sungaï Penuh, et la route devient de plus en plus défoncée. Je passe Semarup et l’embranchement pour des sources chaudes que je délaisse. Je pénètre dans la ville, au centre propre et dynamique, avec son boulevard entourant le terrain de football, et me dirige en direction du lac de Kerinci pour trouver l’hôtel Makhota. 3 jeunes filles m’accueillent dans un grand hall moderne, me propose une belle chambre  à moins de 20 euros, avec accès à la piscine. Un déluge s’abat sur la ville dès mon arrivée, je me balade sous le parapluie. Des jeunes m’aident à trouver une épicerie vendant de la bière et je fais un petit stock.
Au soir, je marche dans les rues inondées pour trouver un restaurant ouvert.

Je fais le tour du lac de Kerinci, bordée de villages et de rizières à l’est, et de montagnes à l’ouest.  La pédale droite tombe ! Le pas de vis du bras de manivelle est fichu. Je parviens avec l’aide d’un mécanicien auto à bricoler une solution de secours, en perçant un trou dans l’axe de la pédale amovible et à la faire tenir avec une pointe/goupille. Je parviens à rentrer à l’hôtel, et me dit que ça tiendra bien jusqu’à Padang comme ça.
Je quitte la ville en direction de Tapan par une bonne montée sous un ciel couvert. La goupille qui tient ma pédale casse à plusieurs reprises, mais je parviens à trouver une pointe ou autre auprès de locaux. Je roule dans une forêt. J’atteins le col à 1400 m où trônent une sculpture de tigre et une pancarte annonçant l’entrée du parc national. Plus je descends et plus la route est défoncée. La jungle m’impressionne, avec ces cris d’oiseaux, le bruit des insectes, les gorges profondes. Je ne rencontre que quelques motos, et un bus d’où un couple de Hollandais me salue. Plus loin, je rencontre un autre voyageur à vélo, le premier de mon voyage, un Mexicain effectuant un tour du monde. Il discute avec un jeune randonneur à pieds, un Ukrainien, qui parcours le monde lui aussi, mais à pieds et en stop. Je rattrape le bus avec les Hollandais bloqués par un glissement de terrain, comme d’autres véhicules. J’arrive à m’extirper de la zone en  portant le vélo.
séchage de la canelle
Deux ornithologues anglais se baladent à pieds en compagnie d’un guide. Puis je rencontre deux nouveaux voyageurs à vélo, un Ecossais qui termine un tour du monde, et un Américain au milieu du même périple. Incroyable, alors que je n’en avais pas vu un pendant 7 semaines !
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