Banaue: Batad, Cambulo, Kinakin
Je passe sous les maisons du village du bas, continue par une colline, pour descendre par un chemin sur la cascade, magnifique endroit où je me baigne seul dans l’eau fraiche du bassin. En soirée, les insectes stridulants et quelques voix lointaines troublent le calme. Deux jeunes américains arrivent à l’auberge avec un guide. Ce sont des jeunes venus prêcher la parole de Jésus aux locaux déjà convertis par les premiers missionnaires. Ils profitent de la naïveté des paysans.
Une nuée d’insectes s’agglutine sous la lampe solaire, et un énorme papillon de 35x20 cm.
Je repars seul à 6h30 du matin direction Cambulo, ayant décliné les offres des guides qui ont pourtant bien besoin de clients, mais j’aime tant errer seul dans les montagnes, même si je me perds souvent. Il faudrait faire le parcours deux fois, avec et sans guide. Je remonte les terrasses, me sentant observé de loin, passant dans un bois où je me perds déjà un peu, puis j’arrive tout en haut sur une rigole cimentée que je suis sur plusieurs km, passant d’arête en arête, toujours ébahi par ce paysage évoluant sans cesse, par les reflets du ciel et des blancs nuages caressant l’eau des rizières. Je marche ensuite dans des hautes herbes sur un chemin très étroit. Je glisse sur un passage boueux et me rattrape à un tuyau. Ouf ? J’évite de justesse le bain forcé. Il fait bon. Un type portant un tronc puis une femme m’indiquent la bonne direction, je passe d’une colline à l’autre à flanc de coteaux, et je descends enfin sur Cambulo que j’aperçois au loin. Le village est quasi désert. Une pancarte indique les directions de Kinakin et Pula, « offerte par un Français » qui a mis son nom : Thierry Bourg, merci à lui. Petit ravitaillement à l’épicerie.
Une nuée d’insectes s’agglutine sous la lampe solaire, et un énorme papillon de 35x20 cm.
Je repars seul à 6h30 du matin direction Cambulo, ayant décliné les offres des guides qui ont pourtant bien besoin de clients, mais j’aime tant errer seul dans les montagnes, même si je me perds souvent. Il faudrait faire le parcours deux fois, avec et sans guide. Je remonte les terrasses, me sentant observé de loin, passant dans un bois où je me perds déjà un peu, puis j’arrive tout en haut sur une rigole cimentée que je suis sur plusieurs km, passant d’arête en arête, toujours ébahi par ce paysage évoluant sans cesse, par les reflets du ciel et des blancs nuages caressant l’eau des rizières. Je marche ensuite dans des hautes herbes sur un chemin très étroit. Je glisse sur un passage boueux et me rattrape à un tuyau. Ouf ? J’évite de justesse le bain forcé. Il fait bon. Un type portant un tronc puis une femme m’indiquent la bonne direction, je passe d’une colline à l’autre à flanc de coteaux, et je descends enfin sur Cambulo que j’aperçois au loin. Le village est quasi désert. Une pancarte indique les directions de Kinakin et Pula, « offerte par un Français » qui a mis son nom : Thierry Bourg, merci à lui. Petit ravitaillement à l’épicerie.
Le chemin de Kinakin monte en escaliers cimentés puis suit en courbe de niveau dans la forêt. Ça devient une large piste effondrée par endroit par des glissements de terrain. Je croise des chasseurs, des porteurs, et double une famille locale.
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