la Halsema Highway
A l’aéroport, le vélo ne tenant pas sur la balance, j’échappe à l’excès de poids (24p/kg au-dessus de 10kg). Le vieil avion n’est qu’au quart rempli. Belles vues sur les plaines, les villages, les rizières de toutes les couleurs. Puis la montagne arrive d’un coup, on rase les crêtes, j’ai un peu la trouille mais l’atterrissage se passe bien. La ville de Baguio est construite sur les crêtes à 5 km de l’aéroport, avec un centre assez compact autour de l’agréable parc Burnham. Je vais au Benguet Pines Tourist Inn, un peu cher à 20 € la chambre pas terrible. A l’immigration, j’obtiens en 15 minutes et 10 € une prolongation de visa de 1 mois. Les touristes philippins sont nombreux à se balader en ville et dans le parc où les amoureux se réfugient à la nuit tombée. Les ados au look occidental sont accrochés à leur cellphone.
Baguio
Je repars dès le lendemain, tôt, trouvant vite la direction du nord, sur la fameuse Halsema Highway qui relie Baguio à Bontoc en 150 km. Ça circule pas mal, y compris à Trinidad qui touche à Baguio, et il faudra bien 15 à 20 km pour que le trafic diminue et que l’habitat se fasse moins dense. En dehors des villages, je vois beaucoup de maraichages, la région fourni les marchés de Manille en légumes, beaucoup de choux. Je me tape un demi-poulet à Sayangan au km 50, juste avant le plus haut point des highways des Philippines à environ 2500m. Il y a des eateries un peu partout. Vers Buguias, je distingue plus bas sur ma droite plusieurs vallons, plantés aussi de légumes en terrasses. Montées et descentes se succèdent, c’est beau, les villages occupent les crêtes, les gens s’activent dans les champs, il fait bon. J’atteins Abatan, ville bien animée, des types bourrés titubent. On m’indique un hôtel à 2 km, le Golden Pines, en bord de route, qui sera mieux que les nids à karaoké de la ville. Mais ce ne sera calme qu’entre minuit et 5h.
plus haut col routier des Philippines
