Je rends visite à Michaël, un jeune philippin de Tocucan proche de Bontoc, et lui et son frère me font découvrir à pieds le village de Chaypusen par un sentier sauvage longeant la rivière Chico, zigzaguant dans les buissons remplis d’oiseaux. On quitte la rivière pour remonter le cours d’un affluent sur deux petits kilomètres.100m avant le village, deux bambous bordent le chemin, verticaux. S’ils sont croisés sur le chemin, il ne faut pas aller plus loin, ça signifie qu’une cérémonie interne au village est en cours. Le village se compose de quelques maisons de bois aux toits de tôle. Des vieux travaillent du bois, des femmes tissent sur de vieux métiers. Une cascade haute d’une trentaine de mètres, abrite un générateur qui fournit un peu d’électricité, la seule disponible au village non relié au réseau comme beaucoup de ces villages de la cordillère accessibles à pieds seulement.
Le lendemain, chez Mickaël, le cochon a été tué tôt le matin, et on prépare la cérémonie de remise de diplômes scolaires (graduation) à trois de ses frères. La famille prépare à manger, et famille et amis vont se succéder pour féliciter les récipiendaires et avaler riz et viande.
Dans les rues, les gradués joyeux se baladent, se prennent en photo.
Je décide de quitter Bontoc, et le mardi 27 mars, pour ne pas refaire la même route à vélo, j’emprunte un bus sur une cinquantaine de km pour rejoindre Mount Data, sur la route de la cordillère en direction de Baguio. Je passe une nuit au Mount Data hôtel, tranquille au bout d’un chemin pentu, sous les pins et entouré de rhododendrons. Chambre propre, élégante, confortable, pour 12,5€. On entend le murmure du vent dans les pins, sous un ciel bien chargé. Je monte à la Mountain Top Chappell tout en bois que des missionnaires américains repeignent. Le soleil est revenu quand je reprends le vélo, mais il fait encore frais. Je monte jusqu’à la frontière du district de Benguet, puis ça redescend sur Abatan sur la route déjà empruntée à l’aller.
Le lendemain, chez Mickaël, le cochon a été tué tôt le matin, et on prépare la cérémonie de remise de diplômes scolaires (graduation) à trois de ses frères. La famille prépare à manger, et famille et amis vont se succéder pour féliciter les récipiendaires et avaler riz et viande.
Dans les rues, les gradués joyeux se baladent, se prennent en photo.
Je décide de quitter Bontoc, et le mardi 27 mars, pour ne pas refaire la même route à vélo, j’emprunte un bus sur une cinquantaine de km pour rejoindre Mount Data, sur la route de la cordillère en direction de Baguio. Je passe une nuit au Mount Data hôtel, tranquille au bout d’un chemin pentu, sous les pins et entouré de rhododendrons. Chambre propre, élégante, confortable, pour 12,5€. On entend le murmure du vent dans les pins, sous un ciel bien chargé. Je monte à la Mountain Top Chappell tout en bois que des missionnaires américains repeignent. Le soleil est revenu quand je reprends le vélo, mais il fait encore frais. Je monte jusqu’à la frontière du district de Benguet, puis ça redescend sur Abatan sur la route déjà empruntée à l’aller.
