Je passe le Golden Pines Hôtel, et dans la ville, je trouve sur ma gauche la route cimentée qui descend raide sur Kabayan et le réservoir Ambuklao par où je veux passer pour rejoindre Baguio, une petite aventure, que seuls deux cyclos voyageurs néerlandais auraient réalisée, dans l’autre sens. On m’a dit qu’ils étaient arrivés épuisés à Abatan.
La piste cimentée mène en 3 km au village de Loo, puis je me retrouve sur une piste boueuse longeant une rivière, et bordée de maraichage : choux, carottes, ail, oignon…
Ça descend le plus souvent jusqu’à Buguias, gros bourg tranquille aux gens indifférents à mon passage. Une fille m’annonce 2 heures de jeepney pour Kabayan, alors qu’il ne reste que 20 km !
Loin au-dessus de moi, j’aperçois la Halsema highway avec son trafic. Ici après Buguias, je ne verrai qu’une seule jeep.
La piste cimentée mène en 3 km au village de Loo, puis je me retrouve sur une piste boueuse longeant une rivière, et bordée de maraichage : choux, carottes, ail, oignon…
Ça descend le plus souvent jusqu’à Buguias, gros bourg tranquille aux gens indifférents à mon passage. Une fille m’annonce 2 heures de jeepney pour Kabayan, alors qu’il ne reste que 20 km !
Loin au-dessus de moi, j’aperçois la Halsema highway avec son trafic. Ici après Buguias, je ne verrai qu’une seule jeep.
maraichages
J’en bave un peu dans des pentes extrêmes, autant en descente qu’en montée. A cause d’une pierre, je passe par-dessus le vélo sans dommage. C’est vraiment beau avec tous ces petits champs de couleurs différentes suivant les variétés de légumes. Des gamins me demandent des cigarettes. Je repère la piste qui monte à Bangao et sa grotte à momies, et j’arrive par une bonne grimpette à Kabayan à 800 m d’altitude, bien déshydraté encore. La chambre de la coop lodge est toute petite, salle de bain à l’extérieur, pour 3,5€, mais je n’ai pas le choix. Je visite le musée simple et clair sur la vie des Ibalai et la région, encore de vaillants chasseurs de tête. La grotte Opdas dans le village abrite des centaines de crânes et quelques ossements. Ça fait un peu drôle, on a l’impression d’être observé. Dans le village, de nombreux slogans environnementaux ont été peints en blanc sur des pierres en bord de rue, comme celui-ci : « on ne connait bien la valeur de l’eau que quand le puits s’assèche. »
grotte Opdas à Kabayan
