Il occupe une modeste maison de parpaing et tôle ondulée, avec la télé satellite. Les 7 conseillers du barangay sont élus pour 3 ans et se réunissent deux fois par mois. Le gros sujet d’actualité est la reconstruction du pont à l’entrée du village, détruit par un typhon il y a déjà 10 ans et que des inondations à répétition ont retardée. Au soir, les gamins m’observent des vitres de la petite salle de classe. Les ouvriers travaillent même de nuit, les camions tournent jusqu’à 3h du matin, mais je m’endors avant.
Ça monte raide jusqu’à Pandan sur la côte nord, sur de la roche affleurant ou du caillou. Je traverse de beaux villages encore et vois cette fois des coins pour camper. De grandes collines herbeuses où paissent des troupeaux de vaches font un peu penser aux Vosges. Ça descend enfin sur Pandan, ville calme, très étendue, avec pédicabs et quelques tricycles à moteur. Petit resto où je mange riz, poisson et bananes. Un vieux assis par terre découpe un gros quartier de bœuf, entassant les morceaux sur un bout de carton. Je vais à la plage, très longue, bordée d’un tout nouveau beach park où on peut s’abriter sous des palapas.
Ça monte raide jusqu’à Pandan sur la côte nord, sur de la roche affleurant ou du caillou. Je traverse de beaux villages encore et vois cette fois des coins pour camper. De grandes collines herbeuses où paissent des troupeaux de vaches font un peu penser aux Vosges. Ça descend enfin sur Pandan, ville calme, très étendue, avec pédicabs et quelques tricycles à moteur. Petit resto où je mange riz, poisson et bananes. Un vieux assis par terre découpe un gros quartier de bœuf, entassant les morceaux sur un bout de carton. Je vais à la plage, très longue, bordée d’un tout nouveau beach park où on peut s’abriter sous des palapas.
Des familles et des groupes de jeunes se baignent ou jouent sur la page et dans le parc. Je flâne un moment, puis les jeunes devenant un peu casse pieds, je repars. Des piétons rentrent chez eux chargés de bois, de noix de coco. Ici on cultive l’abaca, plante ressemblant au bananier, servant à faire des cordages et des vêtements.
On me loge à nouveau chez un élu d’un village. Je peux me laver au seau. On m’offre riz et poisson, et une spécialité locale, des « mofis », je ne comprends ni n’arrive à voir ce que c’est, mais c’est bon. Je dors sur un lit de planches dans une pièce encombrée d’habits. Mais je dors bien une fois la télé bruyante éteinte et avant le chant des coqs à l’aube. C’est dimanche et ils vont quand même aller travailler dans les rizières et s’occuper des carabaos, les buffles.
On me loge à nouveau chez un élu d’un village. Je peux me laver au seau. On m’offre riz et poisson, et une spécialité locale, des « mofis », je ne comprends ni n’arrive à voir ce que c’est, mais c’est bon. Je dors sur un lit de planches dans une pièce encombrée d’habits. Mais je dors bien une fois la télé bruyante éteinte et avant le chant des coqs à l’aube. C’est dimanche et ils vont quand même aller travailler dans les rizières et s’occuper des carabaos, les buffles.
plage de Pandan
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