Je prends la route pour Legazpi, vallonnée et bordée de cocotiers, de villages. Je m’arrête au bord d’une immense décharge où hommes et femmes trient des détritus, chargeant leurs grands sacs de toile. Ils me laissent prendre des photos : « eh Joe, this is my job ! »
J’arrive à Daraga, grosse ville de la banlieue de Legazpi, le cône volcanique du Mont Mayon apparait de temps à autre entre les nuages. Je slalome entre jeepneys, motos, tricycles et piétons pour rejoindre le centre de Legazpi, prendre une chambre au Tourist Inn assez correct, et chercher le DOT, Department of Tourism, qui organise les randos au sommet du Mont Mayon. Difficile à trouver, aucun signe, la région a été dévastée par l’ouragan de 2006. Des gens vivent encore sous tente.
D’autres ont été enterrés vivants sous les villages.
J’arrive à Daraga, grosse ville de la banlieue de Legazpi, le cône volcanique du Mont Mayon apparait de temps à autre entre les nuages. Je slalome entre jeepneys, motos, tricycles et piétons pour rejoindre le centre de Legazpi, prendre une chambre au Tourist Inn assez correct, et chercher le DOT, Department of Tourism, qui organise les randos au sommet du Mont Mayon. Difficile à trouver, aucun signe, la région a été dévastée par l’ouragan de 2006. Des gens vivent encore sous tente.
D’autres ont été enterrés vivants sous les villages.
Legazpi
Des quartiers pauvres sont installés en bord de mer. Des gamins mendient. On les voit s’amuser joyeusement, dès qu’ils voient un occidental, ils arrivent avec leur tête de malheureux ! Mais ils sont réellement pauvres. En ville, dans les centres commerciaux modernes, des affiches incitent les visiteurs à prendre garde à ses affaires. Je me balade quand même un peu le soir, sous une averse. La ville reste animée avec son marché de nuit et ses petits restos ambulants où ça plaisante joyeusement.
Le village de Cagsawa englouti sous des tonnes de lave par une éruption volcanique le 1er février 1814 avec quelques 1200 habitants, est devenu une attraction touristique. On y voit le beffroi, seul élément restant de l’église engloutie avec les habitants venus s’y réfugier. On y vend des souvenirs, sculptures de lave, photos des dernières éruptions…Des types récoltent le sable de lave noir. Des jeunes s’improvisent guides pour la visite gratuite du petit musée.
mont Mayon
Pour la rando du Mont Mayon, c’est 100 dollars pour 1 à 2 personnes pour 2 jours tout compris, mais on ne peut aller jusqu’au sommet à cause de récentes éruptions, je laisse tomber. Je vais faire un tour au pied du volcan. Des gens viennent régulièrement fouiller dans les décombres. Des maisons sont complètement ensevelies avec leurs habitants.
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