On ne sait pas pourquoi ces gros poissons, les plus gros du monde, pouvant mesurer jusqu’à 18m, viennent se rassembler dans cette baie, comme ils le font aussi vers les Galápagos, et vers les côtes de Ningaloo en Australie. Encore à proximité de la côte, une première ombre impressionnante est repérée par le vigie, on plonge tous en même temps, je me prends des coups de palme, je sprinte en crawl pour ne pas être le dernier, je suffoque un peu, mais je me retrouve soudain au-dessus de l’impressionnante créature, qu’on ne semble pas déranger. Il ouvre la bouche en grand pour filtrer le plancton dont il se nourrit. Je suis subjugué ! D’autres nageurs arrivent et le butanding s’enfonce dans les profondeurs. L’opération va se répéter une dizaine de fois, c’est parfois éreintant quand le requin nage vite. Une fois sera fantastique, il nage tout doucement et on peut le frôler, quelle émotion de voir sa grande gueule, ses ouvertures dorsales, ses points blancs sans lesquels il ne serait qu’une ombre dans l’eau.
Il mettrait environ 25 ans pour se reproduire. Les premières apparitions dans la baie de Donsol ont attiré les pécheurs qui ont commencé à les massacrer. Le WWF et quelques responsables locaux ont pris les choses en main, et ont organisé ces visites de touristes, qui font vivre du monde. Pour l’instant ça semble bien gérer, mais ça attire de plus en plus de touristes.
Il faisait frais en mer, il fait chaud sur la terre. Je me balade dans le « barangay » (village ou quartier), empruntant les ruelles cimentées, bordées de maisons de bambou et palmes sur pilotis. Je peux prendre des photos mais ils acceptent sans enthousiasme, contrairement à bien des endroits des Philippines (« eh Joe, take me a shot »). Les gamins jouent à la savate (sorte de pétanque), au foot de table, aux cartes…ou plonge du parapet du pont. Ça retape et ça construit. Au bout d’une ruelle, je tombe sur le dépotoir, un immense tas de détritus en bord de mer. Les petits marchés regorgent de poissons frais ou séchés. Une tornade a détruit pas mal de maisons en 2006.
Il mettrait environ 25 ans pour se reproduire. Les premières apparitions dans la baie de Donsol ont attiré les pécheurs qui ont commencé à les massacrer. Le WWF et quelques responsables locaux ont pris les choses en main, et ont organisé ces visites de touristes, qui font vivre du monde. Pour l’instant ça semble bien gérer, mais ça attire de plus en plus de touristes.
Il faisait frais en mer, il fait chaud sur la terre. Je me balade dans le « barangay » (village ou quartier), empruntant les ruelles cimentées, bordées de maisons de bambou et palmes sur pilotis. Je peux prendre des photos mais ils acceptent sans enthousiasme, contrairement à bien des endroits des Philippines (« eh Joe, take me a shot »). Les gamins jouent à la savate (sorte de pétanque), au foot de table, aux cartes…ou plonge du parapet du pont. Ça retape et ça construit. Au bout d’une ruelle, je tombe sur le dépotoir, un immense tas de détritus en bord de mer. Les petits marchés regorgent de poissons frais ou séchés. Une tornade a détruit pas mal de maisons en 2006.
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