Je n’ai pas plutôt enfourché le vélo de bon matin qu’une grosse averse tombe. J’attends que ça se calme et prends direction nord. Je passe un grand pont vers Bato, puis je quitte le bord de mer pour bien grimper sur une piste avec des vues magnifiques .La région est peu peuplée, les gens restent indifférents à mon passage. Je rejoins la mer vers Baras, avec une belle vue sur la baie de Pururan. Le hameau domine la baie, une route cimentée plonge sur la plage, où deux resorts sont installées. Un jeune couple d’Occidentaux occupe déjà un bungalow. J’apprends vite que le typhon du 30 novembre 2006 a tout écroulé pour la troisième fois. Ils sont en cours de reconstruction, il n’y a toujours pas d’électricité, ils utilisent un groupe électrogène quelques heures par jour. Je m’installe dans un simple bungalow de bambou avec un toit de palme. Un petit bâtiment en dur accolé abrite un WC, et un robinet pour la toilette.
Pururan
Un hamac est suspendu sous la terrasse, avec vue sur la baie déserte, sa plage de sable fin, de gros rochers, qui abritent quelques endroits de forts courants dangereux. Le jeune touriste part surfer avec un ami philippin. On aperçoit aussi la route serpentant au loin. Succulent repas.
Des pécheurs préparent leur matériel pour passer la nuit en mer : lampes, gamelles, thermos, filets…Ils font parait-il de bonnes prises. Poisson frais tous les jours au resto.
Je mettrai 3 heures sur la piste vallonnée pour rejoindre Gigmoto à 22 km. Il fait chaud, beau soleil sauf quelques nuages. Superbes paysages de bord de mer, baies, rochers, villages de pécheurs, montagnes de l’autre côté.
Puis ça devient plus plat et plus peuplé, paysans dans les rizières, buffles d’eau. Je passe Bagamanoc vers 17h, rien pour dormir, Pandan est encore à 40 km, et je ne vois aucun coin où je pourrais bivouaquer. Je continue et finalement dans un village, Hinipaan, le barangay captain accepte de me loger dans une petite école, et m’invite à manger chez lui.
Des pécheurs préparent leur matériel pour passer la nuit en mer : lampes, gamelles, thermos, filets…Ils font parait-il de bonnes prises. Poisson frais tous les jours au resto.
Je mettrai 3 heures sur la piste vallonnée pour rejoindre Gigmoto à 22 km. Il fait chaud, beau soleil sauf quelques nuages. Superbes paysages de bord de mer, baies, rochers, villages de pécheurs, montagnes de l’autre côté.
Puis ça devient plus plat et plus peuplé, paysans dans les rizières, buffles d’eau. Je passe Bagamanoc vers 17h, rien pour dormir, Pandan est encore à 40 km, et je ne vois aucun coin où je pourrais bivouaquer. Je continue et finalement dans un village, Hinipaan, le barangay captain accepte de me loger dans une petite école, et m’invite à manger chez lui.
buffle d'eau
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