Mountain Province: Maligcong, Sagada
Au Cable Café, sorte de pub, des groupes viennent jouer de la guitare et chanter, ils sont excellents, je préfère ça que les chanteurs amateurs de karaoké.
Francis m’apprend qu’il n’est pas possible de visiter les sources chaudes de Maïnit, à cause d’escarmouches entre les maoïstes et l’armée, qui ont fait un mort. Mais je peux aller à Maligcong à 7 km où les rizières en terrasses sont réputées magnifiques. Je pars en jeepney jusqu’à un village, puis je zigzague entre les rizières sur un chemin cimenté, devant demander plusieurs fois mon chemin, qui finit par grimper sec pour atteindre le haut de l’amphithéâtre, où je suis impressionné par ce patchwork de couleurs vert-tendre, vert foncé, marron…Les paysans sont occupés à retirer les escargots qui pondent le long des tiges des chapelets d’œufs roses. On aperçoit des petits poissons. A l’école du village, les enfants qui fabriquent des bols en noix de coco, semblent se foutre de moi. Je redescends à pieds à Bontoc. Au musée, on voit la photo d’une tête coupée datant de 1909.
Je vais attraper, à 6km sur la route de Baguio, la piste qui monte sèchement à Sagada, par le bourg d’Antadao, offrant de belles vues encore sur la montagne. La pente s’adoucit peu avant le village par une forêt de sapin d’où s’échappent des bruits de tronçonneuses. Je m’arrête un peu avant Sagada à la Mapiya Aw Pension, grande maison à étages dans un environnement de gros rochers, fleurs et bosquets. L’intérieur rustique, tout en bois, s’avère bien chaleureux, avec une cheminée à chaque étage. J’y suis seul et ça fait un peu tristounet, je vais manger au Masferré dans le bourg, grand restaurant fréquenté par les Occidentaux, décoré de photos anciennes, datant de la fin de l’époque des chasseurs de tête et des guerres inter-villages, prises par le photographe local Edouardo Masferre.
Francis m’apprend qu’il n’est pas possible de visiter les sources chaudes de Maïnit, à cause d’escarmouches entre les maoïstes et l’armée, qui ont fait un mort. Mais je peux aller à Maligcong à 7 km où les rizières en terrasses sont réputées magnifiques. Je pars en jeepney jusqu’à un village, puis je zigzague entre les rizières sur un chemin cimenté, devant demander plusieurs fois mon chemin, qui finit par grimper sec pour atteindre le haut de l’amphithéâtre, où je suis impressionné par ce patchwork de couleurs vert-tendre, vert foncé, marron…Les paysans sont occupés à retirer les escargots qui pondent le long des tiges des chapelets d’œufs roses. On aperçoit des petits poissons. A l’école du village, les enfants qui fabriquent des bols en noix de coco, semblent se foutre de moi. Je redescends à pieds à Bontoc. Au musée, on voit la photo d’une tête coupée datant de 1909.
Je vais attraper, à 6km sur la route de Baguio, la piste qui monte sèchement à Sagada, par le bourg d’Antadao, offrant de belles vues encore sur la montagne. La pente s’adoucit peu avant le village par une forêt de sapin d’où s’échappent des bruits de tronçonneuses. Je m’arrête un peu avant Sagada à la Mapiya Aw Pension, grande maison à étages dans un environnement de gros rochers, fleurs et bosquets. L’intérieur rustique, tout en bois, s’avère bien chaleureux, avec une cheminée à chaque étage. J’y suis seul et ça fait un peu tristounet, je vais manger au Masferré dans le bourg, grand restaurant fréquenté par les Occidentaux, décoré de photos anciennes, datant de la fin de l’époque des chasseurs de tête et des guerres inter-villages, prises par le photographe local Edouardo Masferre.
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