Ils élèvent des poulets et des cochons. Ils sont autorisés à cultiver la marijuana exclusivement pour leur besoin personnel, ils en consomment depuis des siècles. Beaucoup d’hommes travaillent à l’entretien des routes. Des jeunes qui ont pu suivre une scolarité normale arrivent à s’expatrier dans les pays du golfe ou sur les cargos sillonnant les mers du globe. Quel contraste avec la vie dans le village. Francis parle leur dialecte. Aux Philippines, la langue nationale est le tagalog, mais chaque province a en principe sa propre langue, et en montagne, il existe différents dialectes. Ça oblige les écoliers à apprendre plusieurs langues, leur dialecte, le tagalog, et l’Anglais indispensable s’ils veulent s’expatrier. Dans certains villages, notamment un qu’on aperçoit haut au-dessus de l’autre rive de la rivière, on ne veut pas voir d’occidentaux. Ça s’explique par les luttes qu’ils ont menées contre l’ancien gouvernement du dictateur Marcos qui a voulu leur imposer un barrage sur la rivière Chico, qui aurait noyé une partie des villages et supprimé leur ressource en eau. Les ingénieurs étaient américains ou australiens, d’où leur haine des blancs. Une lettre d’abandon pour toujours du projet, signée de Marcos leur a été adressée, a été gravée sur un rocher à l’entrée de Tinglayan.
Le village de Boscaran, deux petites heures plus loin, est vraiment perdu dans la montagne, entouré de superbes rizières aux murets de pierre. Francis leur achète pour 20 pesos des petits escargots noirs qui parasitent les tiges de riz. Ils se mangent cuits. Là aussi la marijuana sèche, Francis m’emprunte 50 pesos, que je ne reverrai pas, pour s’acheter une boule. Des jeunes adultes désœuvrés m’observent ; Ici pas de télé, pas de karaoké.
Le village de Boscaran, deux petites heures plus loin, est vraiment perdu dans la montagne, entouré de superbes rizières aux murets de pierre. Francis leur achète pour 20 pesos des petits escargots noirs qui parasitent les tiges de riz. Ils se mangent cuits. Là aussi la marijuana sèche, Francis m’emprunte 50 pesos, que je ne reverrai pas, pour s’acheter une boule. Des jeunes adultes désœuvrés m’observent ; Ici pas de télé, pas de karaoké.
Buscalan
le guide et un local
Il n’y a qu’une lampe solaire au milieu du village sur la petite place où ils se rassemblent. Pas d’électricité, pas d’eau courante. On entend le bruit des insectes stridulants. On descend vite à Butnay par une bonne piste, au bord de la Chico.
On rencontre un paysan et son enfant, portant un bout de viande, il nous explique qu’un buffle et son jeune sont tombés dans un ravin, et ont dû être tués, la viande a été partagé.
On rencontre un paysan et son enfant, portant un bout de viande, il nous explique qu’un buffle et son jeune sont tombés dans un ravin, et ont dû être tués, la viande a été partagé.
itinéraire et résumé, Bataan, Zambalès et Pangasinan, Pangasinan, Ilocos, Ilocos Norte Cagayan, Cagayan, Kalinga1, Kalinga2, Kalionga randonnée, Buscalan, Ambuto Luplupa, Luplupa, Bontoc, Malingcong Sagada, Sagada1, Sagada2, Barlig, Banaue, Bangaan et Batad, Batad et Cambulo, Mayoyao, Hapao, Banaue à Manille1, Banaue à Manille2, galerie photos
