12/03/2010 Tshoka à Dzongri (3950m) 3h45:
Je n’ai pas eu froid la nuit. J’avais mis une bouteille plastique à côté du lit, mais une fois remplie, j’ai quand même dû sortir.
Nima et moi partons à 7h45, doucement, sur un chemin de pierres ou de planches. Moins d’arbres et plus d’arbustes, petites fleurs, il fait soleil et pas froid.
On croise toujours dzos et chevaux et leurs gardiens, puis quelques trekkeurs. Repos au soleil sur les bancs confortables de la grande prairie de Phedang à 3650m, face au petit refuge, avec vue sur le Pandim, 6691m, un beau sommet. Le sol est encore gelé, on contourne un névé verglacé, puis on arrive à Dzongri, grand plateau à 3950m, avec un grand refuge.
Le soleil disparaît dans le brouillard dés le début d’après-midi, et il fait froid, même avec la doudoune. Nima me dégotte deux couvertures pour la nuit. Des chants animent la soirée, un groupe termine son trek, et il est de coutume de faire un repas amélioré, guides, porteurs et cuisiniers, entonnent de très beaux chants traditionnels, tapant des pieds en rythme.
Nima et moi partons à 7h45, doucement, sur un chemin de pierres ou de planches. Moins d’arbres et plus d’arbustes, petites fleurs, il fait soleil et pas froid.
On croise toujours dzos et chevaux et leurs gardiens, puis quelques trekkeurs. Repos au soleil sur les bancs confortables de la grande prairie de Phedang à 3650m, face au petit refuge, avec vue sur le Pandim, 6691m, un beau sommet. Le sol est encore gelé, on contourne un névé verglacé, puis on arrive à Dzongri, grand plateau à 3950m, avec un grand refuge.
Le soleil disparaît dans le brouillard dés le début d’après-midi, et il fait froid, même avec la doudoune. Nima me dégotte deux couvertures pour la nuit. Des chants animent la soirée, un groupe termine son trek, et il est de coutume de faire un repas amélioré, guides, porteurs et cuisiniers, entonnent de très beaux chants traditionnels, tapant des pieds en rythme.
Malgré la présence de 2 ou 3 équipes, je dors à nouveau seul dans un petit dortoir.
Nima m’a fait part du programme de demain, montée à un point de vue avant le lever du soleil et repos. Il prétend que ça ne vaut pas le coup de monter au deuxième point de vue, ça n’est pas ce qu’on m’a dit, j’encaisse et ne dis rien.
A 21h tout se calme et le refuge s’endort peu à peu.
Nima m’a fait part du programme de demain, montée à un point de vue avant le lever du soleil et repos. Il prétend que ça ne vaut pas le coup de monter au deuxième point de vue, ça n’est pas ce qu’on m’a dit, j’encaisse et ne dis rien.
A 21h tout se calme et le refuge s’endort peu à peu.
13/03/2010 Dzongri, point de vue 200m au-dessus, puis Dzongri la (4250m)
Il a gelé à -10°C, j’ai apprécié les deux couvertures. Le ruisseau coulant devant le refuge a gelé. Thé à 4h20 puis départ avec Nima dans le froid et la nuit à la frontale, sous un ciel très étoilé.
Contrairement à son habitude, Nima marche vite, en à peine ½ h, on arrive à un sommet sous les drapeaux à prière. On aperçoit déjà la chaîne du Kangchenjunga (8586m) dans l’ombre, on attend le lever du soleil en tapant des pieds. Puis les sommets s’éclairent peu à peu d’un jaune dorée, superbe spectacle.
J’en profite pour dire à Nima que je veux absolument aller à l’autre point de vue, dussé-je y aller seul, on m’a expliqué le chemin. Il accepte en faisant la mou de m’y accompagner.
Descente rapide, petit déjeuner et on repart à 9h30, finalement au col, Dzongri La, à 4250m, et non au sommet au-dessus à 4500m.
On passe des étables à yaks, ça monte doucement sauf quelques raidillons, sur un sol à la végétation rabougrie, pour arriver au col à 11h. Vue encore superbe sur la chaîne, mais le Kangchenjunga se cache un peu derrière un nuage, on voit plusieurs glaciers et moraines, le camp de base est par là mais trop loin pour le distinguer. Il fait bon au soleil et Nima propose une sieste.
J’en profite pour dire à Nima que je veux absolument aller à l’autre point de vue, dussé-je y aller seul, on m’a expliqué le chemin. Il accepte en faisant la mou de m’y accompagner.
Descente rapide, petit déjeuner et on repart à 9h30, finalement au col, Dzongri La, à 4250m, et non au sommet au-dessus à 4500m.
On passe des étables à yaks, ça monte doucement sauf quelques raidillons, sur un sol à la végétation rabougrie, pour arriver au col à 11h. Vue encore superbe sur la chaîne, mais le Kangchenjunga se cache un peu derrière un nuage, on voit plusieurs glaciers et moraines, le camp de base est par là mais trop loin pour le distinguer. Il fait bon au soleil et Nima propose une sieste.
A Dzongri est arrivé un gros groupe du HMI, Himalayan Mountain Institute, pour une formation à l’alpinisme, avec toute leur intendance, nombreux dzos et chevaux, et quelques trekkeurs dont peu, comme d’habitude, disent bonjour.
Grêle, puis neige sous un vent violent et froid m’expédient à 19h30 sous les couvertures.
Grêle, puis neige sous un vent violent et froid m’expédient à 19h30 sous les couvertures.
