27/05/2010 Phedi (1130m) à Landruk (1565m) 7h
Thé à Phedi et je grimpe en face les raides escaliers de pierres menant à Damphus, m’ouvrant la vue sur la vallée de la Ghobang Khola derrière moi.
Puis par des chemins de pierres ou de terre, parfois en arête, traversant des villages pastoraux tranquilles, je passe Deurali, Photana (1950m), les deux check point, un pour la carte TIMS, un autre pour le permis.
Quelques gamins réclament des « chocolate ». Ça monte encore jusqu’à Pitam Deurali (2100m), où je prends une bonne averse, avant de redescendre sur Tolka, le chemin restant en coteaux dans la vallée de la Modi Khola. Les clients sont rares à cette époque, et on m’appelle de partout pour le déjeuner.
Il y aurait une dizaine de trekkeurs devant moi, j’en croise par ici une autre dizaine.
Puis par des chemins de pierres ou de terre, parfois en arête, traversant des villages pastoraux tranquilles, je passe Deurali, Photana (1950m), les deux check point, un pour la carte TIMS, un autre pour le permis.
Quelques gamins réclament des « chocolate ». Ça monte encore jusqu’à Pitam Deurali (2100m), où je prends une bonne averse, avant de redescendre sur Tolka, le chemin restant en coteaux dans la vallée de la Modi Khola. Les clients sont rares à cette époque, et on m’appelle de partout pour le déjeuner.
Il y aurait une dizaine de trekkeurs devant moi, j’en croise par ici une autre dizaine.
Cultures en terrasse, forêts se partagent les flancs de la vallée. Courge, maïs, sarrasin, millet occupent le plus souvent ces terrasses en fonction de l’altitude. Les pommes de terre sont en principe cultivées plus haut sur les terres moins riches.
J’ai marché plus lentement que d’habitude, ralenti par une inquiétante douleur au tendon d’Achille, qui finira par disparaître. Je ne vois pas un trekkeur à Landruk, beau village aux maisons de bois et pierres à 2 étages, avec terrasses, où des femmes trient des légumes.
Je vais au hasard à la Sherpa Lodge, chambre à 3 lits douche chaude pour 100 roupies.
Repos, douche, rasage, bière, journal, puis je regarde les gamins jouer dans un pré plus bas, à la bagarre.
De belles éclaircies découvrent le gros bourg de Ghandruk en face sur l’autre versant.
Bon dhal bat épicé, dodo à 20h.
J’ai marché plus lentement que d’habitude, ralenti par une inquiétante douleur au tendon d’Achille, qui finira par disparaître. Je ne vois pas un trekkeur à Landruk, beau village aux maisons de bois et pierres à 2 étages, avec terrasses, où des femmes trient des légumes.
Je vais au hasard à la Sherpa Lodge, chambre à 3 lits douche chaude pour 100 roupies.
Repos, douche, rasage, bière, journal, puis je regarde les gamins jouer dans un pré plus bas, à la bagarre.
De belles éclaircies découvrent le gros bourg de Ghandruk en face sur l’autre versant.
Bon dhal bat épicé, dodo à 20h.
28/05/2010 Landruk à Dohban (2520m) 9h30
Il pleut beaucoup dans la nuit et sur le matin. Je me suis relevé pour mettre ma moustiquaire, j’ai bien fait de la prendre !
L’Annapurna sud (7219m) et le Hiun Chuli (6434m) se sont montrés ce matin pendant une petite demi-heure, puis se sont laissés envahir par les nuages.
Enorme petit déjeuner que je n’arrive pas à finir, m’étant tant empiffré de dhal bat hier soir. Du coup la pêche est revenue. Je rejoins et traverse la rivière vers New Bridge sur un pont suspendu
Après un chemin en balcon sous le village de Samrung aux maisons dispersées dans la pente, je plonge pour traverser un turbulent affluent de la Modi Khola (c’est la journée des ponts suspendus !), pour remonter bien sec sur Jhinudanda face à de belles cultures en terrasses, puis sur Chhomrong (2170m), gros bourg dont je ne découvre l’importance qu’après avoir passé la crête et les premières lodges.
L’Annapurna sud (7219m) et le Hiun Chuli (6434m) se sont montrés ce matin pendant une petite demi-heure, puis se sont laissés envahir par les nuages.
Enorme petit déjeuner que je n’arrive pas à finir, m’étant tant empiffré de dhal bat hier soir. Du coup la pêche est revenue. Je rejoins et traverse la rivière vers New Bridge sur un pont suspendu
Après un chemin en balcon sous le village de Samrung aux maisons dispersées dans la pente, je plonge pour traverser un turbulent affluent de la Modi Khola (c’est la journée des ponts suspendus !), pour remonter bien sec sur Jhinudanda face à de belles cultures en terrasses, puis sur Chhomrong (2170m), gros bourg dont je ne découvre l’importance qu’après avoir passé la crête et les premières lodges.
Je descends les centaines d’escaliers de pierres, que bordent de nombreuses lodges, sur au moins deux étages, avec de grandes cours, donnant toutes envies d’y séjourner.
Plus bas, un groupe d’hommes et de femmes assis sur le mur de pierres observent un jeune menant difficilement un couple de buffles dans la rizière. Il apprend, fièrement. Même scène un peu plus bas, c’est beau.
Et encore une rivière, et encore des escaliers de pierres pour remonter en serpentant entre des petits champs de maïs déjà bien hauts.
Plus bas, un groupe d’hommes et de femmes assis sur le mur de pierres observent un jeune menant difficilement un couple de buffles dans la rizière. Il apprend, fièrement. Même scène un peu plus bas, c’est beau.
Et encore une rivière, et encore des escaliers de pierres pour remonter en serpentant entre des petits champs de maïs déjà bien hauts.
