Les parties dorées par le soleil s’élargissent lentement, puis les nuages défilent sur la chaine, faisant varier les éclairages. On est une dizaine sur la crête à porter nos regards du nord au sud, de l’est à l’ouest.
A 6h15, tout heureux d’avoir encore joui de ce fabuleux spectacle, j’attaque la descente, d’abord par le même itinéraire jusqu’à Chhomrong. Il fait frais jusqu’à ce que le soleil n’envahisse la vallée. Camp de base du Machhapuchhare, Deurali, Himalaya, Dohban à 10h, ça défile. Vers Bamboo, je vois pour la première fois un oiseau jaune et rouge. Sortes de roitelets et troglodytes volent dans les buissons. Les nuages prennent le dessus sur le soleil en fin de matinée, la rivière gonflée gronde. Un jeune trekkeur, que je n’ai vu nulle part, me passe bien vite, sans saluer! Les milliers d’escaliers de pierres se négocient en douceur, pour ménager les genoux. Je mange encore à Sinuwa, Chhomrong apparaît au loin et je vais vite l’atteindre, oubliant la bifurcation sur la gauche en haut du village, que je m’étais pourtant efforcé de mémoriser à l’aller. Je vais mettre plus de 20 minutes à m’en rendre compte !
Mais j’arrive au bout du bourg, puis à Taulung à l’Himalaya View Lodge juste avant la pluie. Je m’enfile deux bières, déshydraté. Seul encore, la femme et sa fille me prépare de bons petits plats. La fille a des crises de toux, je n’ai malheureusement plus de médicaments pour ça.
Peu avant 18h, une éclaircie laisse entrevoir un beau coucher de soleil sur le Machhapuchhare.
A 6h15, tout heureux d’avoir encore joui de ce fabuleux spectacle, j’attaque la descente, d’abord par le même itinéraire jusqu’à Chhomrong. Il fait frais jusqu’à ce que le soleil n’envahisse la vallée. Camp de base du Machhapuchhare, Deurali, Himalaya, Dohban à 10h, ça défile. Vers Bamboo, je vois pour la première fois un oiseau jaune et rouge. Sortes de roitelets et troglodytes volent dans les buissons. Les nuages prennent le dessus sur le soleil en fin de matinée, la rivière gonflée gronde. Un jeune trekkeur, que je n’ai vu nulle part, me passe bien vite, sans saluer! Les milliers d’escaliers de pierres se négocient en douceur, pour ménager les genoux. Je mange encore à Sinuwa, Chhomrong apparaît au loin et je vais vite l’atteindre, oubliant la bifurcation sur la gauche en haut du village, que je m’étais pourtant efforcé de mémoriser à l’aller. Je vais mettre plus de 20 minutes à m’en rendre compte !
Mais j’arrive au bout du bourg, puis à Taulung à l’Himalaya View Lodge juste avant la pluie. Je m’enfile deux bières, déshydraté. Seul encore, la femme et sa fille me prépare de bons petits plats. La fille a des crises de toux, je n’ai malheureusement plus de médicaments pour ça.
Peu avant 18h, une éclaircie laisse entrevoir un beau coucher de soleil sur le Machhapuchhare.
31/05/2010 Chhomrong à Nayapul 8h40:
Je prends le petit déjeuner regardant l’Annapurna Sud, le Hiun Chuli, le Machhapuchhare.
Je laisse au sud le chemin de l’aller et pars vers l’ouest en balcon, d’abord sur des pierres puis c’est un peu boueux.
Peu après une tea-shop encore fermée, j’oblique sur le sud. Un autre chemin part sur l’est pour rejoindre Ghorepani et le tour des Annapurna.
Cette fois l’autre tea-house est ouverte, j’y assiste à une transaction financière entre porteurs, dans le calme. Ça descend raide sur la Khimrung Khola et le village de KhimrungKholagaon que je vois de loin. Un troupeau de moutons monte. Je traverse le village bien calme, quasi désert, avec ses quelques lodges, puis la rivière sur un pont de bois. Sur l’autre versant, ça zigzague en grimpant raide dans une forêt. Deux jeune porteurs me demandent 100 roupies, je leur donne chacun 10 roupies, ça les satisfait.
A Komrong, pauvre hameau de bout du monde, je rattrape deux femmes qui marchaient devant moi. Des hommes récupèrent ce qu’ils peuvent d’une lodge détruite par le feu.
Le gros bourg de Ghandruk se voit maintenant, entouré de cultures en terrasses dont certaines semblent abandonnées. J’atteins ce village par un bon sentier en descente. Des ânes chargés de bouteilles de gaz hésitent à emprunter un petit pont de bois, fouettés par deux jeunes impatients. Le sentier devient un peu plus fréquenté, sur la journée, je vais croiser une dizaine de trekkeurs.
Je laisse au sud le chemin de l’aller et pars vers l’ouest en balcon, d’abord sur des pierres puis c’est un peu boueux.
Peu après une tea-shop encore fermée, j’oblique sur le sud. Un autre chemin part sur l’est pour rejoindre Ghorepani et le tour des Annapurna.
Cette fois l’autre tea-house est ouverte, j’y assiste à une transaction financière entre porteurs, dans le calme. Ça descend raide sur la Khimrung Khola et le village de KhimrungKholagaon que je vois de loin. Un troupeau de moutons monte. Je traverse le village bien calme, quasi désert, avec ses quelques lodges, puis la rivière sur un pont de bois. Sur l’autre versant, ça zigzague en grimpant raide dans une forêt. Deux jeune porteurs me demandent 100 roupies, je leur donne chacun 10 roupies, ça les satisfait.
A Komrong, pauvre hameau de bout du monde, je rattrape deux femmes qui marchaient devant moi. Des hommes récupèrent ce qu’ils peuvent d’une lodge détruite par le feu.
Le gros bourg de Ghandruk se voit maintenant, entouré de cultures en terrasses dont certaines semblent abandonnées. J’atteins ce village par un bon sentier en descente. Des ânes chargés de bouteilles de gaz hésitent à emprunter un petit pont de bois, fouettés par deux jeunes impatients. Le sentier devient un peu plus fréquenté, sur la journée, je vais croiser une dizaine de trekkeurs.
Ghandruk (1940m), superbe bourg aux ruelles étroites, aux maisons de pierres et de bois et aux toits d’ardoise, au-dessus de la belle gorge de la rivière Modi, est le plus important village Gurung du Népal, un peuple endurant et sympathique. La aussi les lodges, certaines de vrais musées, donnent envie d’y séjourner. Je ne fais que m’y reposer un peu et prendre de petites collations, avant de reprendre la longue descente, maintenant sur Kimche, en compagnie d’ânes, de porteurs, de femmes et enfants…Il commence à faire chaud sous les 2000m, et je sue un peu dans les éclaircies. Me rapprochant de la rivière par de raides escaliers, je vois en face Landruk, Tolka, passés à l’aller.
Je mange dans un petit resto sympa après Syauli Bazar, puis j’atteins Birethani vers 14h30, où je pointe encore deux fois pour carte Tims puis permis. Je traverse sur un pont dans une zone de travaux qui rendent l’endroit pas beau, et après des rangées de boutiques, me voici sur la route pour rejoindre Pokhara en taxi.
Je mange dans un petit resto sympa après Syauli Bazar, puis j’atteins Birethani vers 14h30, où je pointe encore deux fois pour carte Tims puis permis. Je traverse sur un pont dans une zone de travaux qui rendent l’endroit pas beau, et après des rangées de boutiques, me voici sur la route pour rejoindre Pokhara en taxi.
