Sri Lanka à vélo 21 oct au 13 nov 2002: 1500 km
En avril 2001, j’étais allé de nuit à vélo de Negombo à l’aéroport. Après la bifurcation route de Colombo, route de l’aéroport, j’ai dû passer plusieurs postes militaires. Les soldats étaient postés contre des sacs de sable à peu près tous les km, mitraillettes prêtes dirigées vers la route et ça me faisait flipper. Si l’un d’eux avait la gâchette un peu facile, je me faisais trouer !
J’appris par la suite qu’en juillet 2001, les tigres tamouls ont attaqué l’aéroport, par les airs, provoquant beaucoup de dégâts matériels. Du coup, le nombre de touristes a chuté et en 2002, les autorités, suite à un cesser le feu, ont voulu relancer la demande en provoquant une forte baisse des prix, notamment les tarifs avion sur la compagnie Sri Lankan Airlines, et tombant sur une annonce, j’ai décidé d’en profiter et quelques jours après, j’étais en l’air !
Je pars pour un mois, fin octobre, je n’ai qu’un sac à dos de 7 kg, je n’ai pas pris de vélo, ayant décidé d’en acheter un sur place. Je côtoie des groupes de touristes partant une ou deux semaines munis d’énormes valises.
A Negombo, je trouve un VTT made in Taïwan pour 60 dollars, et complète mon léger équipement par quelques outils, une cape de pluie. Trainant sur la longue plage, je discute avec des jeunes locaux, des problèmes économiques et des envies très fortes de tout jeune d’émigrer. Ils m’apprennent qu’un bateau vient de partir pour l’Italie avec une centaine d’émigrants clandestins à son bord. La police soudoyée laisserait faire. J’apprendrai quelques jours plus tard qu’ils ont été interceptés.
Je prends la route, et rejoins Trincomalee par Kurunegala puis Dambulla et Habarana. La route entre Habarana et Trinco est très sauvage, bordée de forêts où je ne fais que deviner des animaux fuyants, apparemment des cervidés. Il fait chaud et sec. Les gamins réclament des bonbons, quelques adultes de l’argent. Je passe de nombreux postes de polices. On sent que la région, habitée surtout par tamils et Musulmans, est pauvre.
J’appris par la suite qu’en juillet 2001, les tigres tamouls ont attaqué l’aéroport, par les airs, provoquant beaucoup de dégâts matériels. Du coup, le nombre de touristes a chuté et en 2002, les autorités, suite à un cesser le feu, ont voulu relancer la demande en provoquant une forte baisse des prix, notamment les tarifs avion sur la compagnie Sri Lankan Airlines, et tombant sur une annonce, j’ai décidé d’en profiter et quelques jours après, j’étais en l’air !
Je pars pour un mois, fin octobre, je n’ai qu’un sac à dos de 7 kg, je n’ai pas pris de vélo, ayant décidé d’en acheter un sur place. Je côtoie des groupes de touristes partant une ou deux semaines munis d’énormes valises.
A Negombo, je trouve un VTT made in Taïwan pour 60 dollars, et complète mon léger équipement par quelques outils, une cape de pluie. Trainant sur la longue plage, je discute avec des jeunes locaux, des problèmes économiques et des envies très fortes de tout jeune d’émigrer. Ils m’apprennent qu’un bateau vient de partir pour l’Italie avec une centaine d’émigrants clandestins à son bord. La police soudoyée laisserait faire. J’apprendrai quelques jours plus tard qu’ils ont été interceptés.
Je prends la route, et rejoins Trincomalee par Kurunegala puis Dambulla et Habarana. La route entre Habarana et Trinco est très sauvage, bordée de forêts où je ne fais que deviner des animaux fuyants, apparemment des cervidés. Il fait chaud et sec. Les gamins réclament des bonbons, quelques adultes de l’argent. Je passe de nombreux postes de polices. On sent que la région, habitée surtout par tamils et Musulmans, est pauvre.
catamaran de pécheurs de Negombo
le VTT made in Taïwan
