Je suis de temps à autre ces panneaux qui m’emmènent sur des petites routes bien tranquilles sur l’est, par Kalavere, Kalberla, puis de Loksa sur la 85, je remonte la presqu’ile jusqu’à la pointe de Parispea, puis Vinistu, Karispea. J’apprends l’histoire de ces 66 bateaux russes et baltes coulés par les Allemands en août 1941. Je pénètre dans les superbes forêts du parc de Lahemaa, longeant parfois les marais du bord de mer.
De Palmse et son beau manoir, je rejoins Rakvere où des jeunes locaux font visiter le château médiéval, où ils ont créé d’amusantes animations, équestres, ou basées sur l’histoire du château du temps des tortures, tentant, vainement avec moi, de faire peur aux visiteurs avec des jeux de lumière dans des salles de tortures reconstituées.
Puis je descends jusqu’à l’immense lac Peipsi et rejoins la petite ville de Tartu depuis le vieux village de Kallaste, et le plus petit lac de Vörts plus à l’ouest, avec un camping tranquille où je suis seul, et la gardienne ne parle pas un mot d’Anglais.
De Palmse et son beau manoir, je rejoins Rakvere où des jeunes locaux font visiter le château médiéval, où ils ont créé d’amusantes animations, équestres, ou basées sur l’histoire du château du temps des tortures, tentant, vainement avec moi, de faire peur aux visiteurs avec des jeux de lumière dans des salles de tortures reconstituées.
Puis je descends jusqu’à l’immense lac Peipsi et rejoins la petite ville de Tartu depuis le vieux village de Kallaste, et le plus petit lac de Vörts plus à l’ouest, avec un camping tranquille où je suis seul, et la gardienne ne parle pas un mot d’Anglais.
scène de torture au chateau de Rakvere
J’assiste souvent à des scènes de moisson. Après encore une série d’averses orageuses, le beau temps revient. J’apprécie ces paysages tranquilles et verdoyants. De Viljandi, je roule direction nord pour Türi, et des petites routes par de pittoresques villages me ramènent à Tallin, où j’atteins les 6213 km.
Sur le ferry de Tallin à Rostock, il fait bien trop chaud et de rondelettes femmes scandinaves ronflent. Je vais dormir sur le pont un peu à l’abri, mais quand même rafraichi par les embruns.
De Rostock, je vais rejoindre la Hollande, restant le plus possible près de la mer, passant juste au nord d’Hambourg, souvent sur des pistes cyclables très nombreuses en Allemagne, le long de rivières ou de canaux. Je traverse une région très fertile avec prairies et troupeaux, maïs…
Des ferries me font traverser bras de mer ou fleuves. En Hollande, toujours sur pistes cyclables hors circulation, je traverse le Markermeer en ferry pour Enkhuizen. Je traverse la péninsule et évite ensuite les grosses agglomérations d’Alkmaar, Amsterdam, Rotterdam... En bord de mer, je vois les jeunes jeter négligemment leur vélo dans le fossé pour aller à la plage, sans l’attacher. Puis ce sera la Belgique, Bruges en fête, encore de belles balades champêtres en Wallonie profonde, puis chez nous, l’Avesnois, la montagne de Reims où j’ai des frayeurs en ce début septembre, campant dans la forêt où un cerf vient bramer presqu’à la porte de ma tente !
D’une longue et dernière bambée, je rejoins mon village de Montaulin.
Sur le ferry de Tallin à Rostock, il fait bien trop chaud et de rondelettes femmes scandinaves ronflent. Je vais dormir sur le pont un peu à l’abri, mais quand même rafraichi par les embruns.
De Rostock, je vais rejoindre la Hollande, restant le plus possible près de la mer, passant juste au nord d’Hambourg, souvent sur des pistes cyclables très nombreuses en Allemagne, le long de rivières ou de canaux. Je traverse une région très fertile avec prairies et troupeaux, maïs…
Des ferries me font traverser bras de mer ou fleuves. En Hollande, toujours sur pistes cyclables hors circulation, je traverse le Markermeer en ferry pour Enkhuizen. Je traverse la péninsule et évite ensuite les grosses agglomérations d’Alkmaar, Amsterdam, Rotterdam... En bord de mer, je vois les jeunes jeter négligemment leur vélo dans le fossé pour aller à la plage, sans l’attacher. Puis ce sera la Belgique, Bruges en fête, encore de belles balades champêtres en Wallonie profonde, puis chez nous, l’Avesnois, la montagne de Reims où j’ai des frayeurs en ce début septembre, campant dans la forêt où un cerf vient bramer presqu’à la porte de ma tente !
D’une longue et dernière bambée, je rejoins mon village de Montaulin.
