Sri Lanka 20 fev au 14 avril 2005, vélo (1100km), moto, van et bus
Comme en 2002, j’achète à Negombo un VTT made in Taïwan.
Le tsunami ne date que d’environ 1 an, bien sûr toujours dans
les têtes surtout pour tous ceux touchés de près. La presse
cingalaise se montre très critique quant à l’utilisation des fonds
de secours.
Je longe la côte jusqu’à Chilaw et sa longue plage toujours quasi
déserte, sauf quand arrivent des bus de scolaires venus ici de
l’intérieur du pays pour découvrir la mer. Ils sont subjugués par
le flux et le reflux des vagues qu’ils accompagnent avec fous
rires dans une joyeuse bousculade. Je vais visiter la presqu’ile
de Kalpitiya encore sauvage, par une mauvaise route traversant
des zones marécageuses, bordée de bassins d’élevage de
poissons et de marais salants. Le village au bout de la presqu’ile
est un de ces bouts du monde, habité par des pécheurs, et des
militaires dans un ancien fort.
Je dors ensuite à Puttalam avant de rejoindre Kurunegala, cette
ville commerçante très animée peu fréquentée par les touristes.
La route longe des rizières, certaines en coupe, beaucoup de
réservoirs envahis de lotus en fleur. Je monte à la nouvelle
statue en haut d’une colline rocheuse.
Je séjourne à nouveau à Ratnapura, la cité des pierres
précieuses. A 14 km de la ville, la cascade de Bopath attire les
touristes locaux venant piqueniquer en famille. De jeunes
locaux traquent écrevisses et poissons de fond, ou tamisent le
sable pour chercher des bijoux perdus ou des pierres
précieuses.
Je grimpe ensuite par une belle route forestière, par Rawkana et
son beau temple hindou, jusqu’à Deniyaya, en bordure de la
réserve forestière de Sinharaja. J’entends beaucoup de chants
d’oiseaux, sans les voir dans cette forêt assez dense.
écoliers sous la pluie
le vélo acheté à Negombo 60 usd
