Une longue descente, sur une route encore pas très bonne
m’amène sur la côte vers Matara.
Si le centre-ville ne laisse pas apparaître de stigmates du
tsunami, les bords de mer sont encore abimés. La rest-house
juste sur la côte a été aplatie et est gardée par des militaires.
Des gens vivent encore sous tentes ou dans des maisons
provisoires en bois. De même à Tangalle, on voit encore des
maisons effondrées et des tentes. Ça discute beaucoup et le
gouvernement est fortement critiqué. Du personnel d’ONG
fréquente les guest-houses, dont les prix ont grimpés.
Des petites guest-houses familiales de bord de mer ont été
ravagées, et  beaucoup de ces familles n’ont encore reçu
aucune aide. Il y a aussi des problèmes de propriété, et des
constructions détruites qui avaient été construites dans
l’illégalité.
Je retrouve les deux Nuwan rencontrés au cours de précédents
voyages. Je loue un van avec chauffeur et avec d’autres
membres de leur famille, nous roulons jusqu’aux cités royales
qu’ils n’ont jamais vues, ainsi que Badulla, Kandy, Nuwara Eliya,
Horton Plains et World’s end.
Puis je reprends à vélo la route de la côte pour Galle. Mirissa et
sa baie ont aussi souffert du tsunami. Le vieil épicier en bord de
plage me raconte avoir vu la vague traverser son épicerie et
tout balayer. Il n’a été que blessé à la jambe. Il n’a encore reçu
aucune aide, malgré les nombreuses visites d’ONG faisant
remplir des questionnaires.
A l’entrée de Galle, beaucoup d’immeubles de bord de mer sont
effondrés. Je loge chez le vieux Kodikara vers les remparts. La
vieille ville a été protégée par les remparts.
Je discute avec des locaux déjà rencontrés les années
précédentes.
pêcheurs emmenant les filets
Nuwan
Nuwan
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