Le Kerala à vélo
L’état possède le taux d’alphabétisation le plus élevé de l’Inde, 94%, et ça se sent quand on y voyage à vélo. Les contacts y sont plus réservés, finis les cris qu’on entend souvent des bords des routes dans d’autres états, les rassemblements de curieux.
Par Trichur, je rejoins la côte au nord de Kochi par la péninsule de Vypeen et un ferry m’amène directement à Fort Kochi très touristique. Si je reconnais bien la promenade de bord de mer avec ses filets chinois, la ville a vu se construire de nombreux hôtels, certains luxueux, et les prix ont bien grimpé. Le musée du palais hollandais retrace l’histoire très riche du Kerala et de ses rois. Je fais de longues balades à pieds et à vélo, visitant les iles, et Ernakulam, ville moderne très agitée.
Direction sud, le longe la mer sur une petite route tranquille, mais sans la voir sinon en empruntant de temps à autre un de ces chemins qui mènent aux plages désertes abritant les barques de pécheurs. Par contre, la bande d’asphalte court  entre d’immenses  marécages de chaque côté au niveau presque aussi haut, occupés par canards, aigrettes, hérons…. Des petits marchés aux poissons animent les villages.
Je découvre la basilique d’Arthunkkal en plein festival, une foule immense s’affaire aux stands de bondieuserie ou pénètre dans l’église en lente procession, portant les offrandes, en musique. Je pénètre dans Alleppey  le long d’un des nombreux canaux qui donnent à la ville un  certain charme, malgré le manque d’entretien.

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