Kurunegala à Kilinochchi
En fin d’après-midi, je suis seul à grimper à la grande statue de
Bouddha par le rocher, en compagnie d’une bande de singes.
Ils grimpent sur les lampadaires, sautent dessus, parviennent
même à les ouvrir ; plusieurs sont cassés. Je remarque celui à
la patte coupée déjà rencontré il y a quelques années.Le trafic
reste assez léger sur la route du nord, un vrai billard avec des
bandes latérales sécurisantes pour les vélos. C’est plutôt plat à
part quelques bosses un peu plus au nord. Le vent de nord-est
me ralentit un petit peu. Je traverse quelques rares villages,
des plantations de cocotiers, des rizières, des réservoirs d’où
émergent les fleurs de lotus et abritant de nombreux oiseaux.
On me laisse tranquille mais j’ai droit à un ou deux gestes
antipathiques. Je fais étape à Anuradhapura que j’ai déjà
visitée, je me contente de courtes balades en ville et au bord
de l’immense réservoir. Vavuniya m’accueille sous la pluie, ville
calme, aérée, gens sympathiques. Je n’y retrouve pas
l’effervescence de villes comme Kurunegala et Anuradhapura.
Ç’est plus pauvre par ici.
A Kilinochchi une soixantaine de km plus au nord, tout est
neuf. La ville s’étend de part et d’autres d’un large boulevard
bordé de chaque côté d’une piste cyclable de plusieurs
kilomètres. Les quelques hôtels sont pleins et je ne trouve à
dormir qu’à Paranthan un peu plus loin, à l’hôtel Raj, où le
tenancier bien antipathique ne veut pas admettre que l’air
conditionné ne marche pas, il fait 30°C dans la chambre !
Kurunegala
ibis et aigrette
Vavuniya