Je rencontre un des vendeurs de bricoles au volant d’un tuk-tuk, avec deux enfants à l’arrière, on parle un peu, il ne connait que très peu l’Anglais, j’ai déjà remarqué que le soir, il avait les yeux un peu « vitreux », je pense qu’il se drogue. Il montre du doigt les enfants et me dis 2000 roupies, je pars me demandant s’il plaisante ou pas. Je vais m’asseoir plus loin au bord de la petite route entre les deux hôtels. Deux types passent à pieds un peu éméchés déjà, l’un d’eux me montre un billet de 500 roupies tout fripé, et m’invite à aller le « boire » avec eux. Je décline.
Le lendemain je roule 150 km pour rejoindre Ambalangoda sur la côte ouest, par d’abord une belle route vallonnée par plantations d’hévéas, rizières. Ça change bien sûr arrivé sur la côte à Panadura, avec une circulation dense, des chauffeurs de bus un peu fous. Je passe Kalutara, Alutgama, Beruwela, Bentota, tous des sites avec des resorts en bord de mer pour les amateurs de bronzette. Mais aujourd’hui, pas de soleil, temps couvert et je me prends une bonne mais courte averse.
Lion, la bière locale, 650 ml...
Sumudu m’accueille à Ambalangoda, la cité des masques, pour 6,50 € ½ pension, j’aime l’endroit. Un Français marié à une locale est content de trouver quelqu’un à qui raconter ses déboires, il est plus ou moins pillé par la famille, sa femme est jalouse et possessive, il est un peu casse-pieds.
En route pour Galle, je rencontre Pradeep, que j’avais aidé pour reconstruire sa maison à moitié écroulée par le tsunami. J’arrive tôt à Galle chez Kodikara vers les remparts, j’aime bien ses vieilles chambres grandes et aérées donnant sur les remparts. Baignade à la petite plage. Journée snorkeling/pizza avec Pradeep à Hikkaduwa, puis balade à vélo jusqu’à une cascade perdue au milieu des bois vers Elpitiya, attrapant au passage quelques sangsues voraces. Magnifique endroit rocheux, petites chutes d’eau, bassins pour se baigner.
Je vais voir un bouddha couché qui serait le plus grand d’Asie du sud-est. J’ai des doutes car j’ai déjà entendu ça ailleurs.
Pradeep et sa maison restaurée