récit Sri Lanka à vélo 2008
Le 6 mars 2008 à 22h50, j’atterris à Colombo et vais direct au Silver Sand sur Lewis Place.
J’y retrouve Roland, un compagnon de CCI équipé d’un Birdy, et nous faisons quelques balades à vélo aux alentours de Negombo. Toujours pas moyen d’aller dans le nord à vélo, la guerre civile continue entre l’armée et les tigres tamouls. L’armée aurait repris des positions, les groupes paramilitaires pratiqueraient des enlèvements et des assassinats. Les tigres font sauter une bombe de temps à autre, ça peut arriver partout sur le territoire. Les touristes ne sont pas visés. Dans l’est, depuis que l’armée y a repris le pouvoir, il y a eu des élections remportées par un nouveau parti tamil crée suite à une scission du groupe Karuna (chef militaire tamil ayant fait scission d’avec les tigres du nord et s’étant finalement rapproché du gouvernement).
J’y retrouve Roland, un compagnon de CCI équipé d’un Birdy, et nous faisons quelques balades à vélo aux alentours de Negombo. Toujours pas moyen d’aller dans le nord à vélo, la guerre civile continue entre l’armée et les tigres tamouls. L’armée aurait repris des positions, les groupes paramilitaires pratiqueraient des enlèvements et des assassinats. Les tigres font sauter une bombe de temps à autre, ça peut arriver partout sur le territoire. Les touristes ne sont pas visés. Dans l’est, depuis que l’armée y a repris le pouvoir, il y a eu des élections remportées par un nouveau parti tamil crée suite à une scission du groupe Karuna (chef militaire tamil ayant fait scission d’avec les tigres du nord et s’étant finalement rapproché du gouvernement).
Je prends ensuite seul la route de Chilaw où des trombes d’eau s’abattent dans l’après-midi, et ça sera la même chose à Kurunegala, l’orage claque de tous les côtés, le lac en face de la rest-house disparait presque sous le déluge. Ça recommence le lendemain ! J’achète des sacs plastiques pour tout protéger si je roule sous ce déluge.
Je mange en ville pour 3 fois moins cher qu’à la rest-house. Je discute un peu avec des locaux au temple en haut du rocher et en ville.
Je passe encore deux jours aux cascades de Bopath sous un temps couvert mais sans pluie. Le site est plus fréquenté. Beaucoup de couples, des groupes de jeunes buveurs et chanteurs, certains finissent HS, des diseurs de bonne aventure qui se font pas mal d’argent grâce à la naïveté des gens qui donnent jusqu’à 2 ou 300 roupies (2€) pour se faire lire les lignes de la main. A la tombée de la nuit, ça redevient calme, j’observe du bord de la rivière les chauves-souris, une aigrette qui va et vient, se faisant jeter des pierres par un gamin, un rapace, un petit cormoran, et j'écoute les bruits étranges de la jungle.
Je passe encore deux jours aux cascades de Bopath sous un temps couvert mais sans pluie. Le site est plus fréquenté. Beaucoup de couples, des groupes de jeunes buveurs et chanteurs, certains finissent HS, des diseurs de bonne aventure qui se font pas mal d’argent grâce à la naïveté des gens qui donnent jusqu’à 2 ou 300 roupies (2€) pour se faire lire les lignes de la main. A la tombée de la nuit, ça redevient calme, j’observe du bord de la rivière les chauves-souris, une aigrette qui va et vient, se faisant jeter des pierres par un gamin, un rapace, un petit cormoran, et j'écoute les bruits étranges de la jungle.
itinéraire 2008
