J’ai le choix pour loger entre une série de guest-houses dans le village à proximité du temple Virupaksha, ou bien de l’autre côté de la rivière qu’on traverse en barque à moteur ou dans un grand panier rond à rames. Ç’est là que je vais, me trouvant un bungalow à priori calme à la Lakshmi Golden Beach Resort, au bord d’une belle rizière, mais d’où une bande de jeunes Israéliens bruyants et sans gênes comme à leur habitude me feront déguerpir le jour suivant pour retourner au village plus calme, loin des amateurs de joints et musique techno.
Je passe 5 jours à visiter le site et ses 400 temples dispersés sur plus de 30 km², et les villages environnants. Les bords de la rivière qui ondule doucement entre de gros rochers, sont particulièrement agréables. Soir et matin vers le temple Virupaksha, les touristes indiens viennent s’y laver et faire un peu de lessive. Le coucher de soleil vu du haut de la colline rocheuse abritant le temple d’Hanuman restera un moment fort de ce voyage.
Quelques modestes guest-houses se sont installées loin du site dans des hameaux en bord de rizières. Ils semblent avoir peu de clients, ça doit être relaxant et l’occasion de découvrir la vie de ces paysans en y séjournant, ce que je ferais volontiers si je revenais par-là.
Je quitte le site en direction d’Hospet par une petite route champêtre bordée de champs de cannes à sucre et de beaucoup de fermettes où on broie la canne dans des machines bruyantes. Les résidus sont séchés sur la route et ça roule bien mal là-dessus. Des charrettes tirées par des bœufs amènent les stocks de canne. Les enfants réclament des stylos.
Depuis Hospet, typique ville indienne agitée, sale et bruyante, je rejoins le site de Badami, ancienne capitale des Chalukyas, la dynastie régnante de la région du VIème au VIIIème siècle. Le vélo me permet de visiter les 3 sites de Badami, Aihole, et Pattadakal, tout en découvrant les villages de paysans.
temple Vitthala Hampi