Des tigres rodent dans le parc de Similipal, mais seul, il m’est difficile de partir en safari et je me contente d’admirer les beaux paysages en longeant la piste de terre qui y mène, parcouru par des paysans à vélo, chargés souvent de bois.
Par des pistes de terre, traversant des rivières en barque, je parviens difficilement aux ruines de Ratnagiri, ancienne université bouddhiste du 9ième au 16ième siècle, où les murs de deux monastères sont encore en cours d’excavation. Un instituteur handicapé s’abrite du soleil sous les ruines d’une grande porte pour faire cours à une vingtaine de gamins, ils n’ont pas de salle. Un gardien du musée m’emmène chez lui au proche village. Son jeune fils se prépare à être soldat, content de pouvoir aller casser du pakistanais ! Il fait habiller les femmes de la famille pour une photo devant un temple, que je devrai lui envoyer.
Une petite route agréable au-dessus des rizières m’amène cette fois aux ruines d’Udayagiri, ruines d’un monastère bouddhiste aussi, et des grottes, puis à Lalitgiri, où on sculpte les pierres.
Bhubaneshwar, capitale de l’Orissa, abrite des dizaines de temples hindous à l’architecture extravagante, où les sculptures traitent de la vie quotidienne, y compris les scènes érotiques vers lesquelles se dirigent volontiers les visiteurs.

patchwork
ruines Ratnagiri