C’est de plus en plus beau, je suis très heureux d’être là, d’autant que maintenant les gosses sont plus tranquilles et les Pakistanais généralement bien sympathiques. Des jeunes vendent des fruits frais sur le bord de la route.
A Gilgit à 1500m, petite ville assez touristique à 10 km de la KKH, et à encore 300 km du col, il fait encore chaud, j’y retrouve un cyclo allemand, on campe au Mountain Refuge dans le verger, avec un excellent restaurant. Puis nous faisons route ensemble. Le paysage devient de plus en plus spectaculaire, la haute montagne avec ses pics enneigés, ses cascades, ses torrents, ses glaciers.
A Gilgit à 1500m, petite ville assez touristique à 10 km de la KKH, et à encore 300 km du col, il fait encore chaud, j’y retrouve un cyclo allemand, on campe au Mountain Refuge dans le verger, avec un excellent restaurant. Puis nous faisons route ensemble. Le paysage devient de plus en plus spectaculaire, la haute montagne avec ses pics enneigés, ses cascades, ses torrents, ses glaciers.
Nous montons à pieds au camp de base du Rakaposhi, un sommet de 7700m, à partir du calme village de Manaïpi où nous campons dans un verger. Il commence à faire plus frais à Karimabad à 2500m. La petite ville aux ruelles de pierres, point de départ de superbes randonnées, attire encore quelques touristes malgré la tension grandissante entre Indien et Pakistanais au proche Cachemire. L’UltarII qui domine la ville à 7388m n’a été gravi pour la première fois qu’en 1996 par une équipe japonaise.
Sost sera le dernier village pakistanais, encore à 90 km de la frontière chinoise, et nous n’oublions pas de faire tamponner nos passeports. On y rencontre Hans Kammerländer, compagnon de cordée de Rheinold Messner sur plusieurs ascensions de 8000m.
Les pentes se font plus raides, la route encore relativement bonne, souvent envahie de boue ou de terre suite à des glissements de terrain. Ouverte il y a seulement une vingtaine d’années, il y a encore très peu de trafic.810 ouvriers pakistanais et 82 chinois seraient morts accidentellement pendant les travaux. De nombreuses stèles leur sont dédiées et nous font penser à eux.
Après une dernière nuit pakistanaise de camping sauvage 20 km avant le col, nous nous réveillons les vélos sous la neige. Les derniers 17 km de lacets sont bien raides et l’altitude de plus de 4500m nous contraint à rouler lentement. Photos au col de Khunjerab (4700m) où un soldat chinois vérifie juste les passeports, pas de tampons.
Sost sera le dernier village pakistanais, encore à 90 km de la frontière chinoise, et nous n’oublions pas de faire tamponner nos passeports. On y rencontre Hans Kammerländer, compagnon de cordée de Rheinold Messner sur plusieurs ascensions de 8000m.
Les pentes se font plus raides, la route encore relativement bonne, souvent envahie de boue ou de terre suite à des glissements de terrain. Ouverte il y a seulement une vingtaine d’années, il y a encore très peu de trafic.810 ouvriers pakistanais et 82 chinois seraient morts accidentellement pendant les travaux. De nombreuses stèles leur sont dédiées et nous font penser à eux.
Après une dernière nuit pakistanaise de camping sauvage 20 km avant le col, nous nous réveillons les vélos sous la neige. Les derniers 17 km de lacets sont bien raides et l’altitude de plus de 4500m nous contraint à rouler lentement. Photos au col de Khunjerab (4700m) où un soldat chinois vérifie juste les passeports, pas de tampons.
avalanche sur la KKH
