Des pistes par champs et bois me mènent au site de Ritigala, aux ruines modestes, mais le site en hauteur vaut le déplacement avec sa végétation et le point de vue, l’isolement, j’y suis seul.
Avant d’arriver enfin à Polonnaruwa, je passe aussi à Minneriya, visiter rapidement le parc national, pas assez longtemps pour avoir la chance d’apercevoir cerfs, éléphants ou léopards qui l’habitent.
Polonnaruwa s’étend au bord d’un grand réservoir. Il fait bon flâner le soir sur les gros rochers qui le bordent, au coucher de soleil, à regarder le vol lourd des énormes chauves-souris à fruits.L’ancienne cité royale, plus jeune que celle d’Anuradhapura, est mieux conservée, encore étendue et ombragée, objet d’une belle balade à vélo et d’une bonne leçon d’histoire encore, et j’y passe la journée.

Polonnaruwa (palais)
Dans un bar, je prends une bière qu’ils me facturent au double du prix habituel malgré mes protestations. Comme j’avais vu pas loin la « tourist police », je me paie le culot d’aller leur montrer la facture que j’avais demandée. Un policier vient au bar avec moi, et les oblige à me rembourser 50 roupies. L’histoire fait le tour du quartier, et à chaque fois que j’y passe à vélo, les jeunes me crient « hey, do you like one beer… » !
Le troisième site du triangle culturel est plus isolé, ruines d’un palais construit au par le roi Kassapa au 15ième siècle, en haut d’un immense rocher de 200m de haut, à Sigiriya. Des guest-houses accueillent dans le village à côté. Le site est très tranquille et il fait bon s’y balader, à pieds ou à vélo, notamment dans les jardins bordant le rocher, bien entretenus entre des bassins de pierre.
La grimpette sur les escaliers de pierre bien pentus, par cette chaleur moite, vaut l’effort. On s’arrête déjà dans la petite grotte y admirer les peintures murales, femmes aux seins nus, dont on voit les reproductions sur nombre d’ouvrages et de photos du Sri Lanka. Tout en haut, s’il ne reste pas grand-chose du palais, la vue est superbe sur 360°.