Les temples bouddhistes, construits entre les dixième et douzième siècles, abritent souvent des statues géantes de bouddha. Des gamins mendient timidement, ou vendent des cartes postales avec beaucoup moins d’agressivité que ceux de Hanoi. Jusqu’ici, il y a des karaokés, la plaie de l’Asie. Je passe trois jours à errer sur l’immense site à pieds ou à vélo. J’aime les bords de rivière où sont chargés et déchargés des bateaux et des charrettes, de bambous, sacs de riz, pierres. Des femmes font la lessive, où s’occupent des plantations de haricots sur la rive.
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Je repars pour le sud par une autre route, par le Mont Popa à 1518m, piton rocheux où a été construit un temple attrape touristes avec à ses pieds des karaokés. Je continue par une route pas très bonne, souvent étroite fréquentée par bus, camions et camionnettes, charrettes, écoliers à pieds, casseurs de cailloux. Des paysans coupent le riz à la faucille ou chargent de la paille. Puis ça devient plus aride, forêt clairsemée, rivières presque à sec, peu d’habitations.
Je passe deux jours à Meiktila, petite ville bien agréable, au grand marché. Femmes et enfants s’enduisent  les joues d’une pâte obtenue en frottant la tranche des morceaux de bois. Ils sont beaux.Dans certains hôtels et restaurants où ne figurent pas les prix, ils ont tendance à se vietnamiser et nous prennent aussi pour des vaches à lait.
chargement de riz
livreur de batteries rechargées