Sur certains marchés, ils n’apprécient pas d’être photographiés, et je respecte ça.
Pour rendre les récoltes plus abondantes, les paysans paient des moines pour dire des prières, plutôt les chanter, avec des hauts parleurs perchés sur les bâtiments, dans les arbres, et ça peut durer toute la nuit. J’en ai subi quelques-uns, même dans l’auberge d’un hameau où je croyais dormir tranquille.
Dans certaines villes, muezzin, cloches de l’église, et chants bouddhistes, se font concurrence, il faut se faire entendre ! Les hôtels ne sont pas toujours bon marché, pas toujours propres, souvent bruyants.
transport de glace
De Yangon, je prends un bateau de nuit pour Patthein dans le delta. On zigzague de bras en bras, je dors sur le pont, je n’ai qu’un longgy, sorte de sari, pour me couvrir, mon vélo est inaccessible, et je vais cailler toute la nuit ! Je finis par regretter de n’avoir pas voulu payer 42 dollars pour une cabine. 9h du matin à Patthein, 15 km de piste pour un ferry, encore 36 km de mauvaise route, et enfin voici la mer à Chaungtha, où je séjourne quelques jours, en compagnie de routards, avant de rejoindre Yangon par le même itinéraire.
Sortie obligatoire par avion, c’est bien frustrant. Je trouve un vol pas cher avec la Biman, compagnie du Bengladesh, pour Calcutta, dans un vieux Fokker28, avec une nuit et une journée à Dhaka, enfermé dans un hôtel.