Après deux jours à Galle et sa région, je fais une petite étape pour Ambalangoda à la Sumudu guest-house, ambiance familiale, bon marché 1/2 pension à 1000 roupies (8 euros). Les repas sont variés et excellents, beaucoup de légumes et de fruits. Je crève souvent et ai de plus en plus de mal à réparer.
Je fais encore une longue bambée de 110 km, quittant la côte pour Elpitiya, Matugama, petite ville commerçante, par des routes pas trop bonnes, pour atteindre Padduka, quelques dizaines de kilomètres à l'est de Colombo que je veux éviter avec son trafic de dingues. A la rest-house, le gérant pas sympa me demande 3000 roupies pour une chambre aux murs décrépis, à la porte bouffée par l'humidité. Trop cher mais je n'ai guère le choix. Je me promène un peu dans la ville sans intérêt. Un groupe de touristes vient récupérer des valises, aucun ne me salue.
De Padduka à Négombo, je dois passer à proximité de l'aéroport. Il pleut. La route a été déviée pour éviter les attentats perpétrés par les tigres tamouls. A la bifurcation, deux jeunes militaires me laissent passer, abrité sous mon poncho. Puis quelques kilomètres plus loin, j'entends des cris derrière moi. Ce sont eux à vélo qui essaient vainement de me rattraper alors que je ne roulais pas bien vite ! Ils me font sortir mon passeport sous la pluie, puis assez agressifs, m'inondent de questions, fouillent un de mes sacs, prenant un spray pour une bombe, finissent par demander si j'ai de l argent français, puis des roupies. Je refuse de leur donner de l'argent. S il n'y avait pas eu un type qui regardait la scène de sa cour, je ne sais pas comment ça se serait terminé. Le lendemain, sur une route proche de là, j'apprendrai qu'un ministre a été tué par une charge explosive. Ces deux crétins auraient mieux fait de faire leur travail plutôt que d'embêter un touriste.
Encore une crevaison, je fais réparer par un local, ça tient mieux !
J'arrive le 18 décembre 2007 à Négombo, un vol de la Sri Lankan Airlines décolle à 1h45 avec moi et mon Bike-Friday plié dans un sac, pour Bangkok.
Je fais encore une longue bambée de 110 km, quittant la côte pour Elpitiya, Matugama, petite ville commerçante, par des routes pas trop bonnes, pour atteindre Padduka, quelques dizaines de kilomètres à l'est de Colombo que je veux éviter avec son trafic de dingues. A la rest-house, le gérant pas sympa me demande 3000 roupies pour une chambre aux murs décrépis, à la porte bouffée par l'humidité. Trop cher mais je n'ai guère le choix. Je me promène un peu dans la ville sans intérêt. Un groupe de touristes vient récupérer des valises, aucun ne me salue.
De Padduka à Négombo, je dois passer à proximité de l'aéroport. Il pleut. La route a été déviée pour éviter les attentats perpétrés par les tigres tamouls. A la bifurcation, deux jeunes militaires me laissent passer, abrité sous mon poncho. Puis quelques kilomètres plus loin, j'entends des cris derrière moi. Ce sont eux à vélo qui essaient vainement de me rattraper alors que je ne roulais pas bien vite ! Ils me font sortir mon passeport sous la pluie, puis assez agressifs, m'inondent de questions, fouillent un de mes sacs, prenant un spray pour une bombe, finissent par demander si j'ai de l argent français, puis des roupies. Je refuse de leur donner de l'argent. S il n'y avait pas eu un type qui regardait la scène de sa cour, je ne sais pas comment ça se serait terminé. Le lendemain, sur une route proche de là, j'apprendrai qu'un ministre a été tué par une charge explosive. Ces deux crétins auraient mieux fait de faire leur travail plutôt que d'embêter un touriste.
Encore une crevaison, je fais réparer par un local, ça tient mieux !
J'arrive le 18 décembre 2007 à Négombo, un vol de la Sri Lankan Airlines décolle à 1h45 avec moi et mon Bike-Friday plié dans un sac, pour Bangkok.
embouchure vers Negombo
