Je pars sur Tangalle à 90 km, je m’abrite pour éviter une grosse averse en compagnie de coureurs locaux qui voudraient bien mon casque. Trop précieux sur cette route de la côte ! A Tangalle, je loge dans un des deux bungalows d’Araliya tenu par un Allemand. La cuisine y est excellente. La ville devant accueillir le président est farcie de militaires. Ayant rendez-vous vers Kegalle avec un Sri Lankais cuisinier en vacances dans son village, je parcours en 2 jours les 225 km, par Embilipitiya, Pelmadulla, Ratnapura. La maison de ses parents, perdue dans la nature, a un peu changé. Son salaire de cuisinier reste modeste, entre 50 et 100 dollars par mois, la retraite de son père de 78 ans ne pèse pas grand-chose. Mais la maison, avec son grand séjour aux meubles de bois est fraiche et agréable, le jardin plantée d’arbustes et de fleurs attirent les oiseaux. Une sorte de colibri vient souvent picorer un petit miroir pendu à l’entrée, frappant du bec sur son image, qu’il prend pour un intrus.
Après ces quelques jours de repos, je rejoins Negombo, par Kurunegala, puis reprends l’avion pour la France le 4 avril 2008. Mon vélo a été oublié à l’aéroport de Colombo, il me sera livré chez moi quelques jours après.
Après ces quelques jours de repos, je rejoins Negombo, par Kurunegala, puis reprends l’avion pour la France le 4 avril 2008. Mon vélo a été oublié à l’aéroport de Colombo, il me sera livré chez moi quelques jours après.
gecko
rentrée de pécheurs à Négombo
pécheur et son fils
