Dans la presse ou au cours de discussion, j’apprendrais que des problèmes surgissent quant à la propriété des mines, revendiquée par plusieurs familles. Par exemple, le dirigeant d’un groupe rebelle ayant signé des accords avec le gouvernement, qui assure sa protection avec des hommes en arme, revendique s’aidant de cette force, la propriété de nombreuses mines, menaçant et rackettant ceux qui les exploitent.
Je me balade en ville, très animée, surpris par l’abondance de produits divers, de boutiques d’artisans, et de commerces de tous ordres, les nombreuses boutiques de vente d’alcool, dans ce coin paumé du Meghalaya.
Le lendemain à 6h30, je pars en me faufilant entre des centaines de camions arrêtés sur 2 files, parfois 3 ou 4, devant souvent porter le vélo dans la boue. Et c’est comme ça jusqu’à Jovaï à 38 km. Les collines sont éventrées, les tas de charbon attendent un chargement. Les familles partant aux mines me saluent et me sourient.
Dés Jovaï, je suis en territoire connu, m’étant aventuré jusque-là en 2010. Je suis heureux de revoir l’étonnant marché de Jovaï, le lac Tadlakskein, les monolithes de Nartiang, Shillong, la capitale du Meghalaya façonnée par les Anglais, les canyons, les cascades, les ponts vivants de
Cherrapunji, avant de redescendre sur Guwahati , capitale de l’Assam, en séjournant cette fois au bord du lac Umiam.
Toujours à vélo, je refais la plate bambée aller et retour jusqu’à Kaziranga, pour retourner à dos d’éléphant admirer les rhinocéros unicornes, les cervidés et grands oiseaux du parc national.
Je passe les deux dernières semaines de janvier 2012 à faire des petites randonnées à pieds au Sikkim, Khecheopalry, Richenpong…