Vietnam à vélo (18/9 au 7/11/1999 et 15/10 au 19/11/2000)
Le vélo a terriblement souffert sur les centaines de km de pistes chinoises, sous la pluie, dans la boue, sur les pavés, mais malgré du jeu dans le pédalier et un dérailleur de plus en plus difficile à régler, je devrais pouvoir rejoindre Bangkok pour y envisager sereinement quelques réparations.
Je découvre au Vietnam, dans le nord, une atmosphère chaleureuse. Sous les chapeaux de riz ondulant au-dessus des rizières, je devine des sourires, parfois des baisers envoyés dans ma direction, même si tout ça reste timide et réservé. Les hommes portent souvent le chapeau colonial, les femmes des costumes traditionnels. Plus je suis sud, plus les villages grouillent de vie, avec une incroyable diversité de produits sur les marchés, des produits des rivières et de la mer surtout, animaux ou poissons morts, vivants, séchés, entiers, découpés, réduits en poudre, en sauce…Le marché le plus impressionnant sera celui de Vinh au sud d’Hanoi.
Avec l’explosion récente du tourisme, les mini-hôtels ont poussé comme des champignons. Hanoi, avec  quelques larges boulevards ombragés, semble être le paradis du 2 roues, chacun a sa règle. Au sud d’Hanoi, j’ai été percuté et renversé par une jeune femme sortant d’une cour à moto, me voyant par terre, elle a éclaté de rire.
Je suis un peu déçu par la baie d’Halong, je préfère nettement la « baie d’Halong terrestre » au sud d’Hanoi, aux semblables collines rocheuses émergeant là des rizières, site moins « commercialisé ». Petit à petit je déchante un peu sur l’accueil vietnamien, ils sont un peu trop enclins, encouragés par le gouvernement, à nous soutirer un maximum de dongs, la monnaie locale.Il faut dire que certains touristes se montrent généreux, les rendant de plus en plus gourmands.
Moc Bai
Delta