L'arrivée à Istanbul à vélo, c'est quelque chose, par la route 20 traversant les collines où les immeubles poussent comme des champignons, puis sur le long boulevard à slalomer entre  voitures, camions, bus, minibus et quelques charrettes.
Sept semaines en Turquie me permettent de faire la connaissance d'
un peuple chaleureux et accueillant. Plusieurs fois par jour, on m'invite à prendre le thé, ou à déjeuner, ou encore à dormir. J' ai par exemple passé une nuit dans un hameau kurde, près de champs de tabac.
A Erzurum à l'est à 1853m d'altitude, la température jusque-là  agréable, même mi-octobre, a brusquement chuté d'une dizaine de degrés en quelques jours, 10° au lieu de 20° dans la journée, les nuits étant déjà fraiches.
De Bingöl à Erzurum, j'ai franchi des cols à plus de 2000m, un parcours sportif qui m a permis de découvrir de fantastiques paysages, hautes vallées

et hauts plateaux où les gens vivent regroupés dans des hameaux ou des petits bourgs, vivant principalement d'élevage. Cette région est encore fortement militarisée, des groupes de résistants kurdes occupent les montagnes.
Istanbul et ses merveilles (Ste Sophie, la mosquée bleue, Topkapi…), le Bosphore et ses villages de pêcheurs, les iles aux Princes,
la Cappadoce , le Nemrut Dag à  2200m, ses immenses statues et son tumulus renfermant la tombe d’Antioche 1er, et tous ces petits villages d’Anatolie, ne sont qu’une partie de ce que la Turquie peut offrir aux visiteurs, il faudra que j’y revienne…