Le Sri Lanka a la forme d’une larme, pour pleurer les milliers de morts de la guerre civile, qui n’en finit pas. Il est impossible à l’époque d’aller dans les zones contrôlées par les Tamouls qui réclament un état indépendant, au nord et à l’est.
Après un vol court, à peine plus d’une demi-heure, je débarque à l’aéroport de Colombo le 12 mars 2001, formalités rapides, je suis vite dehors sur mon vélo, les militaires surveillent la route qui rejoint la route côtière, ils sourient. Pas mal de trafic, à 13h, je suis à Négombo dans une petite guest-house de Lewis Place face à la mer.
Je découvre la ville, la longue plage pas toujours très propre,
les catamarans à voile de pêcheurs au large, le vieux fort, le marché aux poissons envahi par les corneilles qui se perchent sur mon vélo, le centre-ville et  son bazar, marchés de rue…, les canaux, les nombreuses églises, le temple hindou, le quartier des musulmans plus au nord avec leur magnifique mosquée verte, ils sont souvent pêcheurs aussi. Des monastères bouddhistes, la religion dominante au Sri Lanka, se visitent plus à l’est de la ville. Les jeunes sont un peu moqueurs, mais sans agressivité. Les prix sont un peu plus élevés qu’en Inde, et il y a aussi ici pas mal de roublards.
Le soir la longue plage devient un grand terrain de sport, foot, cricket, volley…et les gamins aiment bien se bagarrer.
Je pars visiter les anciennes cités royales plus au nord. En route, je suis doublé par de nombreux bus au moteur ronflant, ramassant le plus souvent les scolaires en uniforme. Les filles portent la cravate, pas les garçons .
Je fais de nombreuses haltes noix de coco, vendues quelques roupies sur les bords de route, au lait bien frais. Il fait dans les 30°. Kurunegala et son haut rocher dominant la ville où est en construction un bouddha géant qui dominera la ville, Padéniya où je suis présenté au moine dirigeant assis comme un pacha dans un grand fauteuil, Yapawuva et les ruines du temple, m’amène enfin jusqu’à Anuradhapura, petite ville très étendue. Le ticket d’entrée pour le triangle culturel (Anuradhapura/Sigiriya/Polonnaruwa) coûte 40 USD.
pècheurs de Negombo