Je continue sur le nord et au fil des jours, j’avance bien. Dans une petite ville, je provoque une belle ambiance avec  des types qui se battent presque pour se faire prendre en photo avec moi avec leur téléphone portable. Trop d’agitation pour un policier qui me demande de partir rapidement !
Je trouve le plus souvent de bons hôtels pour une dizaine d’euros, souvent moins pour l’équivalent chez nous d’un deux étoiles.
Je me faufile dans les
embouteillages provoqués par camions ou bus en panne, passages à niveau, grèves ou manifestations…
Dans le fameux couloir de Siliguri, « chicken’s neck », entre Népal et Bengladesh, une longue 4 voies toute neuve m’amène jusqu’à Bagdogra où se trouve l’aéroport, et je rallie cette grande ville de Siliguri par dix derniers kilomètres en 2 voies bien encombrées. Beaucoup de touristes indiens et occidentaux y font étape avant de se rendre à Darjeeling, certains par le toy train,  puis au Sikkim. Point de transit avec Népal, Bhoutan et Bengladesh, c’est un grand centre commercial, et une fois installé, je vais aimer m’y balader, me fondre dans la foule grouillante des marchés, y fréquenter d’excellents restaurants.
Je repars en direction de l’Assam, par Jalpaiguri, puis Coochbihar, célèbre aussi pour son immense palace, zigzaguant encore entre des centaines de camions bloqués par des grèves et des barrages. Les locaux m’accueillent plutôt bien par ici, mais ils parlent peu l’Anglais. J’arrive après Tufanganj à la frontière de l’Assam, encombrée aussi de centaines de camions, et je fais une première étape assamaise à Dhuburi.
2)Dhuburi à Guwahati (Assam) et Meghalaya :673km