6)Alipur Duar à Darjeeling (1500m)539km
Alors que ces deux états sont bien en Inde, la frontière Assam/Bengale occidentale ressemble plutôt à une frontière internationale, avec toutes ces cahutes abritant des policiers qui contrôlent les chargements des camions, des dizaines sont en attente.
Une petite route ombragée mène en 8 km à Alipur Duar, à l’écart de la National Highway. L’Elite Hôtel m’offre un excellent rapport qualité prix, 4€ pour une belle chambre avec air conditionné, tv câblée, un bon restaurant où je déguste un poulet Tandoori.
La coupe de cheveux en ville me revient à 20 roupies (0,30€), le cyber café guère plus.
Koch Bihâr où à l’aller je n’avais pu visiter le palais royal fermé, n’est qu’à 25 km, et j’y fais un saut. Le grand et majestueux palais royal fut construit par le maharadja Nripendra Narayan en 1887, sur 4766 m², sur deux étages, avec devant des arcades lui donnant une rare élégance pour un palais de cette taille, dans un grand parc fleuri. Le dernier des maharadjas a cédé le pouvoir au gouverneur de Bengale Occidental en 1950.
Bâtiments coloniaux, réservoirs, marchés, commerces du centre m’occupent un moment avant de rejoindre Alipur Duar, où tout est fermé à cause d’une grève.
J’emprunte la NH31c, route pas très large bordée tantôt de forêts, tantôt de rizières ou cocotiers, pour aller visiter le sanctuaire animalier de Jaldhapara. Je passe devant un petit resto routier tenue par une femme qui m’appelle et m’offre le thé. Elle fait venir la famille, les voisins, fait mettre à sa mère des habits plus convenables, met des chaises, des plats vides devant, et me demande de faire une photo de groupe ! Je traverse Hasimara sous une statue géante d’Hanuman, je suis tout près de la frontière bhoutanaise. A Matarihat, un bon chemin conduit à la Jaldhapara Tourist Lodge, je prends une belle chambre au 2éme étage avec vue sur la forêt. Je peux planifier un safari éléphant d’ici et de bon matin, un véhicule m’emmène à l’intérieur du parc vers la lodge d’Hallong, qui se loue longtemps à l’avance, et je rejoins un petit groupe d’Indien sur le dos d’un pachyderme. Cervidés encore, deux bisons, et un rhinocéros tout près, et les oiseaux.
C’est jour de puja à Matarihat, fête de la pleine lune, des musiciens jouent devant le temple, et des jeunes dansent.
Retour à Alipur Duar, puis je me dirige cette fois plein nord sur une petite route boisée vers la réserve de tigres de Buxa. Après 34 km, je pénètre dans la réserve à Rajabahtkawa, et me voilà ensuite au village de Jainti, un de ces endroits du bout du monde, planté au milieu de la forêt, en maisons de bois rudimentaires très dispersées. Un jeune sympa m’emmène jusqu’au bord d’une large rivière à sec laissant voir son lit de cailloux, au bord de laquelle se trouve une lodge avec paillottes et bungalow. De suite un chauffeur m’emmène en jeep pour une visite de la réserve avec un guide. Les tigres sont rarement aperçus, et sinon, il y a relativement peu d’animaux, quelques éléphants, des bisons, des cervidés, beaucoup de paons, des poules sauvages, des mangoustes, des calaos.
Une petite route ombragée mène en 8 km à Alipur Duar, à l’écart de la National Highway. L’Elite Hôtel m’offre un excellent rapport qualité prix, 4€ pour une belle chambre avec air conditionné, tv câblée, un bon restaurant où je déguste un poulet Tandoori.
La coupe de cheveux en ville me revient à 20 roupies (0,30€), le cyber café guère plus.
Koch Bihâr où à l’aller je n’avais pu visiter le palais royal fermé, n’est qu’à 25 km, et j’y fais un saut. Le grand et majestueux palais royal fut construit par le maharadja Nripendra Narayan en 1887, sur 4766 m², sur deux étages, avec devant des arcades lui donnant une rare élégance pour un palais de cette taille, dans un grand parc fleuri. Le dernier des maharadjas a cédé le pouvoir au gouverneur de Bengale Occidental en 1950.
Bâtiments coloniaux, réservoirs, marchés, commerces du centre m’occupent un moment avant de rejoindre Alipur Duar, où tout est fermé à cause d’une grève.
J’emprunte la NH31c, route pas très large bordée tantôt de forêts, tantôt de rizières ou cocotiers, pour aller visiter le sanctuaire animalier de Jaldhapara. Je passe devant un petit resto routier tenue par une femme qui m’appelle et m’offre le thé. Elle fait venir la famille, les voisins, fait mettre à sa mère des habits plus convenables, met des chaises, des plats vides devant, et me demande de faire une photo de groupe ! Je traverse Hasimara sous une statue géante d’Hanuman, je suis tout près de la frontière bhoutanaise. A Matarihat, un bon chemin conduit à la Jaldhapara Tourist Lodge, je prends une belle chambre au 2éme étage avec vue sur la forêt. Je peux planifier un safari éléphant d’ici et de bon matin, un véhicule m’emmène à l’intérieur du parc vers la lodge d’Hallong, qui se loue longtemps à l’avance, et je rejoins un petit groupe d’Indien sur le dos d’un pachyderme. Cervidés encore, deux bisons, et un rhinocéros tout près, et les oiseaux.
C’est jour de puja à Matarihat, fête de la pleine lune, des musiciens jouent devant le temple, et des jeunes dansent.
Retour à Alipur Duar, puis je me dirige cette fois plein nord sur une petite route boisée vers la réserve de tigres de Buxa. Après 34 km, je pénètre dans la réserve à Rajabahtkawa, et me voilà ensuite au village de Jainti, un de ces endroits du bout du monde, planté au milieu de la forêt, en maisons de bois rudimentaires très dispersées. Un jeune sympa m’emmène jusqu’au bord d’une large rivière à sec laissant voir son lit de cailloux, au bord de laquelle se trouve une lodge avec paillottes et bungalow. De suite un chauffeur m’emmène en jeep pour une visite de la réserve avec un guide. Les tigres sont rarement aperçus, et sinon, il y a relativement peu d’animaux, quelques éléphants, des bisons, des cervidés, beaucoup de paons, des poules sauvages, des mangoustes, des calaos.
